L’Oceania Geospatial Symposium (OGS), c’est le nom d’un événement qui se destine à portée internationale dans l’enceinte de l’UNC du 28 novembre au 4 décembre, et réunira les acteurs de la région privés et publics, chercheurs et entrepreneurs des secteurs de la géographie et du géospatial, autour du travail et des potentiel de la géomatique.
Une annonce officielle à la Station N ce jeudi 4 août 2022, en présence Grégory Lecru, commissaire délégué de la République pour la province Sud, de Vaimu’a Muliava membre du gouvernement en charge de la transition numérique et du développement de l’innovation technologique ainsi que des relations avec les collectivités d’Outremer du Pacifique, et de Catherine Ris, présidente de l’Université de Nouvelle-Calédonie (UNC). L’Oceania Geospatial Symposium (OGS), est porté par la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Wallis-et-Futuna, mais aussi l’ART Geodev, réseau de pôles de compétences pour l’observation spatiale des territoires et de l’environnement.
L’événement regroupe ainsi l’Institut de Recherche et de Développement (IRD), l’Université de la Nouvelle-Calédonie et une entreprise privée spécialisée en imagerie sur les données d’observation de la Terre. Comme le rappelait Vaimu’a Muliava lors de la conférence de presse visant à présenter l’événement, l’utilisation de données géomatiques a de multiples potentiels, le membre du gouvernement citant l’exemple tragique de glissements de terrain à Houaïlou, pour lequel un plus grand recours aux sciences géomatiques aurait pu éviter des catastrophes.
Ainsi, l’un des buts du symposium sera d’apporter des solutions et des améliorations pour les entreprises et les particuliers dans le domaine de la planification des risques naturels, dans une logique de création de services aux citoyens. L’événement est majeur pour la Nouvelle-Calédonie, mais est aussi est surtout une grande première à l’échelle de la région Pacifique, puisqu’il s’agit du premier symposium de cette envergure sur les sujets de géomatique.
L’articulation et l’imbrication entre les différentes organisation et initiatives du domaine de l’observation spatiale sera également inédite et s’entend dans le contexte global des objectifs de développement durable de l’ONU, de l’accord de Paris, de l’accord de Sendai dans une réflexion large sur la gestion des risques environnementaux, à l’échelon local comme régional, grâce à la participation du Pacific Islands Advisory Group (PIAG), et à l’échelon mondial avec la participation du Group on Earth Observations (GEO).
Le budget de l’événement est estimé à 30 millions de Francs CFP (environ 251 000 euros) est d’ores et déjà financé à hauteur de 22 millions FCFP (environ 184 000 euros). Un appel à financements a été lancé et relayé par Vaimu’a Muliava pour boucler le budget du symposium.
Damien Chaillot