En amont de son 46ème congrès prévu ce week-end, le Parti de libération Kanak (Palika) s’est dit prêt à « renouer le dialogue » avec l’État et assure être présent « à la table des discussions » avec le ministre Gérald Darmanin, fin novembre.
« Nous serons à la table des discussions » a assuré le porte-parole du parti indépendantiste Palika, composante du FLNKS, Jean-Pierre Djaïwé. Le Palika, comme l’ensemble des partis indépendantistes, ne s’était pas rendu à la Convention des partenaires, autour de la Première ministre Élisabeth Borne, les 27 et 28 octobre derniers à Matignon.
« Le sujet important » que le Palika souhaite porter devant l’État, c’est sans surprise « l’accession du pays à la pleine souveraineté », a-t-il ajouté, appelant à une « mobilisation sur le terrain » pour « sortir progressivement de notre situation de dépendance vis-à-vis de l’extérieur ». Jean-Pierre Djaïwé estime également qu’ « il ne peut y avoir de statut définitif pour la Nouvelle-Calédonie sans indépendance ».
S’il montre un signe d’ouverture, le Palika n’en est pas moins sur la réserve, estimant que « l’État tente de passer en force et démontre une certaine faiblesse en ayant pas su gérer le dossier calédonien ».