Bruno Le Maire a désigné trois hommes chargés de mener les discussions au nom de l’État sur l’avenir de la filière nickel en Nouvelle-Calédonie. Ils sont arrivés ce jeudi, pour trois jours de visite, ouverte par une première réunion avec le gouvernement. Un sujet de notre partenaire Les Nouvelles Calédoniennes.
Bruno Le Maire l’a bien fait comprendre lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie : le temps presse pour sauver de la faillite les usines métallurgiques calédoniennes. C’est dans ce contexte d’urgence que le ministre de l’Économie a désigné trois hommes chargés de mener les discussions au nom de l’État sur l’avenir de la filière nickel.
Anthony Requin, inspecteur général des finances, Didier Le Moine, membre du Conseil général de l’économie, et Pierre-Olivier Chotard, secrétaire général du Comité interministériel de restructuration industrielle, sont arrivés à Nouméa ce jeudi 14 novembre pour un déplacement de trois jours. Ils devraient s’entretenir avec les industriels et représentants politiques qui composent le nouveau groupe de travail sur le nickel. L’objectif reste le même : parvenir à élaborer un « pacte du nickel calédonien » d’ici le début de l’année prochaine, alors que la cessation de paiements guette les trois usines.
Déjà, le trio a rencontré des représentants du gouvernement, ce jeudi matin, indique la présidence du gouvernement calédonien dans une publication sur ses réseaux. Les trois hommes ont été reçus par le président Louis Mapou et Gilbert Tyuienon, notamment chargés des affaires minières et du Fonds nickel.
Baptiste Gouret pour Les Nouvelles Calédoniennes