Nouvelle-Calédonie : L’arrivée de la centrale électrique flottante prévue pour le mois de septembre 2022

Nouvelle-Calédonie : L’arrivée de la centrale électrique flottante prévue pour le mois de septembre 2022

La centrale flottante destinée à la consommation de l’usine de la SLN, qui sera installée dans la grande rade de Nouméa, a commencé son voyage depuis la Turquie depuis mi-juillet en direction de la Nouvelle-Calédonie. La structure, attendue pour le mois de septembre, voit son arrivée contestée par l’association Ensemble Pour La Planète (EPLP).

Un projet de longue date sur le point de voir le jour, l'arrivée de la future centrale flottante fait suite aux propositions de projets prévu dans le cadre du remplacement de la Centrale B la SLN, puis validé en avril 2022 par le groupe minier. Longue de 140 mètres et large de 42 mètres, la future Centrale Accostée Temporaire (CAT) sera bientôt arrimée dans la grande rade de Nouméa afin de fournir l’électricité dont l’usine de la Société Le Nickel (SLN) a besoin, après la décision de remplacement de la « Centrale B », vieille de 50 ans, à la suite d’un accident mortel survenu en mai 2021.

Avec une puissance de 180MW, elle pourra assurer l’apport en énergie demandé par la SLN, mais aussi éventuellement apporter un apport dans le réseau public. Construite et opérée par Karpowership, fabricant turc et seul opérateur au monde de cette technologie, l’industriel enverra également 50 opérateurs spécialisés turcs, qui seront à la manœuvre pendant la durée de location, fixée à 3 ans.

Or, sa présence dans la rade de Nouméa a provoqué l’ire de l’association Ensemble Pour La Planète, dont la présidente, Martine Cornaille, était invité par nos confrères de Caledonia. Elle y a évoqué le rejet d’un projet similaire en Afrique du Sud en raison de manque de transparence et de régularité concernant les études liées aux impacts environnementaux, et reproche la même chose aux autorités calédoniennes, qui viennent de valider son exploitation sans fournir de document quant aux risques représentés en termes d’impacts sanitaires et environnementaux.

Damien Chaillot