Nouvelle-Calédonie : La stratégie de reboisement « Forêt d’avenir » de la Province Sud poursuit sa feuille de route

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Nouvelle-Calédonie : La stratégie de reboisement « Forêt d’avenir » de la Province Sud poursuit sa feuille de route

Ce 3 avril,  à l’auditorium de la Province Sud à Nouméa, s’est tenu le deuxième comité de suivi de la stratégie de reboisement « Forêt d’avenir ». Les associations ont présenté les projets menés et ceux à venir, et accueilli deux nouveaux ambassadeurs dans le programme, Agir NC et Red Ground.

 

Forêt sèche, mangroves, maquis minier… Dès 2020, la province Sud s’est attelée à l’élaboration d’une stratégie de préservation et de reboisement de ses écosystèmes. Ainsi, la politique de reboisement « Forêt d’avenir » a vu le jour. De nombreuses associations et ONG calédoniennes ont été sollicitées pour participer à cette politique. Neuf associations mobilisées, qui sont devenues ambassadrices et signataires de la charte provinciale de l’arbre et des forêts. En 2023, « Forêt d’Avenir » c’est 120 000 arbres plantés par les associations ambassadrices et la Province Sud.

Deux nouveaux ambassadeurs

Lors de ce deuxième rendez-vous, deux nouveaux ambassadeurs ont rejoint le programme. Il s’agit de Red ground, l’association socio-environnementale de la ville du Mont-Dore. Et Agir NC, une association d’agriculteurs qui portent des projets en agroforesterie. Cela porte à 11, le nombre d’associations ambassadrices de cette politique. Une intégration porteuse de sens, puisqu’elle comprend à la fois les enjeux sur la forêt naturelle et ceux de la forêt productive. Deux axes prioritaires, inscrits dans le plan d’action provincial.   

Pour Philippe Blaise, premier vice-président de la Province Sud, les associations sont des acteurs de terrain indispensables : « On a réussi, dans cette mandature, à transformer ce qui était un ensemble d’actions individuelles, en une vraie stratégie partagée… de façon à intégrer les acteurs de terrain que vous êtes, dans une politique publique provinciale » explique l’élu.    

Présent depuis le lancement du projet, il souligne l’importance de la sensibilisation en plus des actions de reboisement. « C’est important pour changer les mentalités ! Le reboisement permet d’éduquer les jeunes générations à une sensibilité environnementale, qui feront d’eux des citoyens vigilants quant à l’impact de leurs actions sur les forêts » prévient le vice-président.

À ce jour, déjà plus de la moitié des projets prévus ont été réalisés. Mais de vastes objectifs restent à mener, tels que la valorisation de la sylviculture*, une meilleure cartographie des forêts ou encore la plantation de mangroves.

*ensemble des techniques permettant la création et l'exploitation rationnelle des forêts, tout en assurant leur conservation et leur régénération