Nouvel avenant au contrat de développement État-Nouvelle-Calédonie

© Haut Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie

Nouvel avenant au contrat de développement État-Nouvelle-Calédonie

Une modification du contrat de développement qui lie la Nouvelle-Calédonie à l'Hexagone pour la période 2017-1022, a été signée ce mercredi 12 janvier 2000 par le président du 17 eme gouvernement de Nouvelle-Calédonie, Louis Mapou, et le haut-commissaire, Patrice Faure. Il s'agit du cinquième avenant acté, dans le but d'affiner les plans d'investissements publics.



Le contrat de développement 2017-2022 liant l’État et la Nouvelle-Calédonie connaît une nouvelle modification dans le but d'ajuster les financements publics et d'engager de nouveaux projets.
Une décision motivée notamment par un taux d'exécution particulièrement bas, puisque seulement 17% du plan d'investissement de 18,9 milliards de Francs CFP (157,6 millions d'euros) étaient utilisés fin 2021. 

La dernière modification d'importance, le 4eme avenant, signé en décembre 2020, avait pourtant doublé l'enveloppe initiale du contrat, afin d'aider au financement de nouveaux contrats, en plaçant le taux de participation de l’État à 50% du programme, contre environ 30% auparavant.
Par cette nouvelle modification, le plan d'investissement perd 400 millions de Francs CFP (3,3 millions d'euros) pour s'établir à 18,5 milliards de Francs CFP (154,3 millions d'euros).

L'objectif de ce 5ème avenant, qui impactera le contrat de développement pour sa dernière année d'exécution, est de mieux profiter des fonds mis à disposition et d'augmenter son taux d’exécution.

Deux projets sont ainsi supprimés : la création d’une zone de développement prioritaire (Zodep), et celle d’un établissement public d’enseignement adapté (Epeanc).

Six projets subissent une baisse de leur enveloppe budgétaire : l'accueil des croisiéristes, le lycée agricole de Pouembout, le réseau de radars météorologiques, l'Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique (Itep), le site sportif de Magenta et le numéro de santé calédonien.

Trois projets voient le jour : lancement d'études pour la construction des ponts de la Tontouta et de Ponérihouen, l'aménagement de Nouville, et l'intervention urgente sur le col de Katiramona.

Un accent prononcé pour les infrastructures routières avec ce nouvel avenant, alors qu'il reste seulement un an au territoire pour mettre en œuvre la majorité des fonds déployés par le contrat, les projets ayant été fortement ralentis en raison de la crise sanitaire et économique.

 

Damien CHAILLOT