L’État, le Pays, les tavana, et le comité d’organisation de Paris 2024, en visio, ont fait un point d’étape sur l’avancement de l’organisation de l’épreuve de surf des Jeux olympiques. À l’ordre du jour, la sécurité sur site, les infrastructures, la fameuse flamme olympique, mais aussi l’hébergement des athlètes qui devraient être accueillis sur un navire de croisière. Une étude d’impact a été commandée pour s’assurer du respect de la clause environnementale du cahier des charges des JO. Précisions avec notre partenaire Radio 1.
Plus qu’un an avant le lancement de l’épreuve de surf des Jeux olympiques de Paris. Ce jeudi, l’État, le Pays, les tavana, mais aussi les membres du comité Paris 2024, en visioconférence depuis la métropole, ont fait un point d’étape sur l’organisation de l’épreuve. Il s’agissait d’un premier comité de pilotage du nouveau gouvernement. Un gros dossier qui a déjà bien avancé sous la mandature Fritch, mais sur lequel « il y a encore beaucoup à faire ». À l’ordre du jour, la sécurité des individus sur site, la sûreté, les infrastructures mais aussi la fameuse flamme olympique qui sera au fenua en juin prochain et dont le trajet précis reste encore à définir.
Mission sous-marine sur le site d’ancrage du navire
Il a aussi été question de l’hébergement des athlètes qui souvenez-vous devaient être accueillis au sein de l’ancien hôtel de Puunui. Une idée avortée en début d’année puisque la rénovation de l’établissement ne devrait pas être terminée avant les épreuves. Les organisateurs avaient alors rapidement avancé une autre solution : faire séjourner les athlètes sur un bateau de croisière proposant 100 à 120 chambres et qui jetterait l’ancre dix jours à la presqu’île. Une question restait toutefois en suspens : ce projet est-il cohérent avec le cahier des charges très strict des Jeux olympiques en matière de respect de l’environnement ? Pour s’assurer de la régularité de cette solution, le comité Paris 2024 a donc commandé une étude d’impact qui doit « préciser » tous les aspects de ce logement flottant. « Il va notamment y avoir des missions sous-marines, pour aller vérifier ce que l’on dit et ce que les plans disent », précise la ministre des Sports, Nahema Temarii qui assure veiller sur le respect des espaces.
Se faire la main pour candidater à d’autres compétitions
Selon la ministre, l’organisation de ces jeux représente un véritable « tremplin » pour la Polynésie. Mais le défi est avant tout d’en faire un « succès populaire » , une réussite donc tant pour les organisateurs que pour la population. Le nouveau gouvernement veut ainsi surfer sur la vague et « utiliser cet événement pour développer les compétences locales ». L’objectif étant, à terme, de candidater à l’organisation d’autres grands rendez-vous internationaux dans le but de « capter des devises étrangères et de les ramener chez nous », précise encore la ministre. À noter, que les retombées économiques directes de ces Jeux pour les habitants de Taiarapu Ouest ont déjà été chiffrées à plus 130 millions de francs, au titre de l’hébergement, des transports maritimes, des Water patrol », entre autres.
Les parties prenantes de l’événement sont plus que jamais en ordre de marche et pour le gouvernement les maîtres-mots sont désormais la « communication et l’écoute » pour expliquer et rassurer ceux qui sont encore perplexe. En attendant le jour J, la passe de Hava’e doit d’abord accueillir la Tahiti pro prévue au mois d’août.
Par Vaitiare Pereyre-Gobrait