Le gouvernement a décrété l’état d’urgence sanitaire en Nouvelle-Calédonie, a annoncé le porte-parole Gabriel Attal à l’issue du Conseil des ministres.
Sous l’effet du variant Omicron, la circulation de la Covid-19 connaît une augmentation considérable sur le territoire de Nouvelle-Calédonie. Le taux d’incidence mesuré sur les 7 derniers jours glissants est de 2 060 cas pour 100 000 habitants, selon le bilan sanitaire de ce mercredi 2 février.
« Le nombre de personnes hospitalisées augmente avec 26 personnes hospitalisées au 1er février, dans un contexte où la situation sanitaire dans l’hexagone et dans les autres territoires ultramarins limite significativement les capacités d’envoi de renforts ou l’organisation d’évacuations sanitaires », indique encore le gouvernement.
En outre, la vaccination y est plus faible que l’hexagone, avec 65,42% de personnes ayant un schéma vaccinal complet sur l’ensemble de la population. « Avec ce niveau de couverture vaccinale, les risques de développer des formes graves de la maladie sont fortement majorés et peuvent conduire rapidement à une saturation des structures hospitalières sur le territoire ». Autant d’éléments « justifiant que l’état d’urgence sanitaire y soit déclaré ».
« L’état d’urgence sanitaire permettra au haut-commissaire de la République de prendre des mesures d’interdiction de déplacement hors du domicile. Ces mesures seront strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu » indique-t-on encore.