Le projet de la piste longue de Mayotte continue à être travaillé par l’équipe mise en place à cette fin par la DGAC. Lors du dernier comité de pilotage, avait été annoncé le lancement d’une vaste phase de concertation auprès de la population, celle-ci a commencé et elle s'intéresse à la jeunesse mahoraise. Un sujet de notre partenaire France-Mayotte Matin.
Dans le cadre d’un projet d’envergure comme celui de la construction d’une piste longue, les autorités imposent que le porteur de projet engage avec la population une large phase de concertation. La direction de projet de la piste longue, assurée par la DGAC, ne prend pas la chose à la légère et met les moyens pour que chaque citoyen intéressé puisse prendre la parole.
Lors du dernier comité de pilotage de la piste longue Christophe Masson, le directeur du projet a annoncé que mi-février commencerait une phase d’écoute de la population notamment pour permettre à chacun d’exprimer son point de vue relatif à la localisation de cette fameuse piste Bouyouni ou Petite Terre.
Le débat est engagé, la direction le la DGAC cherche à savoir ce que pense les jeunes mahorais dont l’âge est compris entre 20 et 30 ans, ils sont invités à s’inscrire en message privé via la page Facebook de la piste longue de l’aéroport de Mayotte pour être associé à la réflexion collective.
De manière générale, si chacun a la possibilité de s’exprimer, il n’en reste pas moins que les enjeux pour le territoire sont conséquents: l'aéroport est aujourd’hui situé en Petite Terre et ce depuis toujours la population à ses habitudes.
Les élus expérimentés échaudés sont attachés au fait que les travaux commencent pendant le mandat de l’actuel président pour qu’il ne se reproduise pas la même chose qu’entre les présidences Sarkozy et Hollande, le premier valide le projet et le second revient sur les engagements. Quelque soit le choix du site, il faut que le premier coup de pioche soit donné avant 2027 pour avoir l’espoir de disposer de cet aménagement indispensable au désenclavement du territoire. Alors comme chacun a le droit à la parole, c’est maintenant qu’il faut faire connaître ses arguments !
Par Anne-Constance Onghéna pour France-Mayotte Matin