La Réunion : L'Etat annonce une dotation globale de fonctionnement de 505 millions d’euros en 2025

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La Réunion : L'Etat annonce une dotation globale de fonctionnement de 505 millions d’euros en 2025

En 2025, les collectivités locales de La Réunion bénéficieront d’une dotation globale de fonctionnement (DGF) en hausse de 150 millions d’euros, portant son total à 505 millions d’euros. Cette enveloppe, destinée aux communes, intercommunalités et au Département, s’inscrit dans le cadre d’une hausse nationale de la DGF, poursuivie pour la troisième année consécutive.



À l’échelle nationale, la DGF s’élèvera à plus de 27 milliards d’euros en 2025. À La Réunion, elle représente en moyenne 12 % des recettes de fonctionnement des communes et des intercommunalités, et 20 % de celles du Département. Cette dotation repose sur plusieurs critères, tels que la population, la richesse fiscale, les ressources et les charges supportées par les collectivités.

En trois ans, le montant total de la DGF a été majoré de 790 millions d’euros au niveau national, marquant un renforcement du soutien de l’État après plusieurs années de stabilité ou de baisse. Pour La Réunion, la hausse pour 2025 représente plus de 12 millions d’euros supplémentaires par rapport à 2024, soit une augmentation moyenne de 3 % pour les bénéficiaires.

Le Gouvernement a également annoncé une revalorisation de l’effort de péréquation en faveur des communes les plus fragiles, notamment rurales, urbaines ou ultramarines. Cette mesure, fixée à 300 millions d’euros à l’échelle nationale, est financée à parts égales par de nouveaux crédits de l’État et par redéploiement interne entre dotations existantes.

Par ailleurs, d’autres dispositions prévues dans la loi de finances pour 2025 visent à soutenir les collectivités territoriales : maintien à 3 milliards d’euros des dotations d’investissement local (incluant le Fonds vert), possibilité pour les départements d’augmenter le taux des droits de mutation à titre onéreux, et autorisation pour les régions d’instaurer un versement mobilité jusqu’à 0,15 % de la masse salariale. 

 

Damien CHAILLOT