La Région Réunion travaille à la création d’une marque de territoire pour l’île

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La Région Réunion travaille à la création d’une marque de territoire pour l’île

Lundi 27 novembre dernier, la présidente de la Région Réunion, Huguette Bello, a lancé une consultation citoyenne portant sur la création d’une marque de territoire pour La Réunion. Une consultation en ligne, adressée à tous les Réunionnais, qu’ils résident sur l’île, dans l’Hexagone ou à l’étranger, a été lancée.

En présence des élus, Pascal Plante, Conseiller régional à l’Internationalisation des entreprises, Céline Sitouze, Vice-Présidente, Maya Cesari, Conseillère régionale, et de représentants du monde socio-économique réunionnais, cet événement a permis de préciser le cadre de la démarche attendue par les entreprises locales ainsi que les modalités d’association des Réunionnaises et des Réunionnais appelés à donner leur avis jusqu’au 17 décembre 2023.

« Mieux nous faire connaître pour ouvrir de nouveaux potentiels pour nos entreprises à l’international : c’est le point de départ du besoin d’une marque pour La Réunion » a précisé Huguette Bello, lors de la présentation de la démarche. La création d’une marque de territoire s’inscrit ainsi pleinement dans les ambitions de La Nouvelle Économie (le schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation – SRDEII) qui vise à structurer et à conforter les filières à forte ajoutée pour le développement de La Réunion.

Pour la Région, la marque de territoire est un moyen de révéler et faire briller le meilleur de l’île et son dynamisme à l’extérieur. Dès 2024, la Région Réunion et ses partenaires engageront un plan d’actions de valorisation et d’attractivité au niveau national et international, à l’appui du déploiement d’une marque forte et ancrée.

La création d’une marque territoriale répond aussi à un besoin fort exprimé par les acteurs économiques du territoire pour soutenir leurs efforts d’internationalisation. Une marque de territoire doit aussi permettre de révéler ou donner plus de visibilité aux talents, pépites et atouts qui existent à La Réunion mais qui ne sont pas connus des Réunionnaises et des Réunionnais. La marque doit de manière générale être le véhicule qui va permettre de mettre en avant nos atouts pour leur donner de la résonnance et de la visibilité et mettre en lumière le meilleur de La Réunion. Et ainsi mieux faire connaitre les potentiels de La Réunion au monde.

« Retrouver de la visibilité et de l’attractivité mais pas à n’importe quel prix. Nous voulons avant tout valoriser les compétences réunionnaises » a rappelé la Présidente de la Région Réunion en précisant que cette stratégie doit en premier lieu servir les intérêts des investisseurs locaux et leur permettre de développer de nouvelles opportunités depuis et vers La Réunion.

Uniquement destinée à la promotion économique du territoire, cette future marque n’a pas vocation par exemple à susciter de l’attractivité résidentielle. Ce n’est pas un objectif de la marque. Au contraire, la marque doit permettre de mieux retisser le lien avec la diaspora et mieux faire connaitre les possibilités de retour au péi pour les Réunionnaises et les Réunionnais qui sont partis se former et travailler dans le monde.

Le comité de marque en charge d’accompagner la mise en œuvre et l’animation de la marque compte une trentaine de membres, représentatifs de leurs secteurs d’activités et engagés pour contribuer au rayonnement de l’île. Ils sont tous unanimes, la mise en place d’une marque de territoire va permettre de valoriser nos atouts, de faire rayonner La Réunion à l’international, de révéler les pépites réunionnaises et de fédérer les talents. La marque doit aussi contribuer à mieux positionner La Réunion au cœur de l’océan Indien.

C’est donc maintenant aux Réunionnaises et aux Réunionnais de prendre part à cette dynamique positive pour valoriser leur territoire, une démarche qui vise à ouvrir de nouvelles perspectives pour les acteurs économiques également en suscitant des retombées bénéfiques, et plus d’activités et d’emplois.

Pour participer à la consultation, c’est ici.