La ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, effectuera une visite officielle à Mayotte du 17 au 19 février. Précisions avec notre partenaire France-Mayotte Matin.
Son déplacement revêt une importance particulière dans un département où la prise en charge des personnes en situation de handicap et en perte d’autonomie reste un défi majeur. Longtemps dépourvu d’infrastructures adaptées, le territoire amorce un rattrapage avec, par exemple, l’ouverture récente de l’Établissement pour Enfants et Adolescents Polyhandicapés situé à Bandrélé. D’autres projets sont en gestation, notamment la création d’un ESAT de 50 places et du tout premier EHPAD de Mayotte, qui devrait pouvoir héberger 80 résidents. Si les acteurs locaux, à l’image du vice-président du Conseil départemental, Madi Velou, portent ces avancées avec détermination, la question du financement demeure une ombre au tableau.
Avec une dette de 3 000 milliards d’euros, la capacité de l’État à soutenir ces investissements cruciaux reste incertaine. Comment assurer un accompagnement digne des personnes en situation de handicap dans ce contexte ? Les personnes âgées, celles atteintes de maladies comme Alzheimer, les personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie nécessitent un accompagnement adapté. Leur famille, souvent éprouvée par la charge mentale et l’exigence quotidienne de leur prise en charge, a également besoin de soutien. Répondre à ces besoins est un enjeu essentiel pour garantir dignité et qualité de vie à tous.
Par France-Mayotte Matin