Décès du géographe et géologue réunionnais René Robert

© Département de La Réunion

Décès du géographe et géologue réunionnais René Robert

Considéré comme l'un des pères de la géographie réunionnaise, Réné Robert s'est éteint à l'âge de 84 ans. 

Titulaire d'un CAPES d'histoire et géographie, Réné Robert a été successivement Professeur d’histoire et géographie au lycée Leconte de Lisle (1963-1968), puis à la Cité scolaire du Butor (1968-1976), puis Assistant, maître-assistant, maître de conférences, professeur de géographie à l’université de la Réunion (1976-2003) à la Faculté des lettres et sciences humaines.

 René Robert a été à l’origine d’un Laboratoire de l’Environnement Naturel au sein du département de Géographie de l’Université de la Réunion. Il a par ailleurs fortement contribué à la définition des missions des politiques sur l’Environnement à la Réunion. Aux côtés des élus locaux, il a porté plusieurs dossiers stratégiques parmi lesquels le Schéma d’Aménagement Régional (SAR) à la fin des années 80 ou encore la démarche d’inscription du dossier des Terres Australes Antarctiques Françaises (TAAF) au patrimoine mondial de l’Humanité. Il a également été l'une des chevilles ouvrières de l'inscription des  Pitons, Cirques et Remparts de La Réunion au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2010.

Hommages d'élus réunionnais 

Depuis l'annonce de son décès, de nombreux élus réunionnais lui ont rendu hommage. Dans un communiqué,  l'Association des maires de La Réunion a salué la mémoire d'une «grande figure de l’Histoire moderne de La Réunion et une source d’inspiration pour les jeunes réunionnaises et reunionnais».
La Présidente de la Région Réunion a également exprimé sa « profonde tristesse» suite au décès d'un « grand homme, amoureux de son île et qui a consacré sa vie à défendre la faune et la flore» de la Réunion.
Le Président du Conseil départemental de La Réunion Cyrille Melchior a rendu hommage à un « faiseur de La Réunion d'hier d'aujourd'hui et de demain» et à « un ardent défenseur du patrimoine réunionnais».