Cyclone Chido : À Mayotte, Emmanuel Macron décrète un jour de deuil national ce lundi 23 décembre

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Cyclone Chido : À Mayotte, Emmanuel Macron décrète un jour de deuil national ce lundi 23 décembre

Le président de la République, en visite à Mayotte, a décrété le jour de deuil national pour ce lundi 23 décembre. Sur place, le décompte des victimes après le passage du cyclone Chido est encore difficile.

« Nous sommes une Nation. Nous partageons tous la peine des Mahorais. Je décréterai le deuil national pour ce lundi 23 décembre. Nos drapeaux seront en berne. Tous les Français seront invités à se recueillir à 11h » a décrété le chef de l’État sur X. Emmanuel Macron avait annoncé ce deuil national lundi, à l’issue de la cellule de crise interministérielle.

« L'ensemble de nos concitoyens doit pouvoir se joindre à cet hommage. Les employeurs sont invités à permettre à leurs salariés d'y participer. Vous veillerez donc à organiser lundi 23 décembre prochain, à 12 heures, un moment de recueillement permettant aux agents des services publics relevant de votre autorité ou placés sous votre tutelle de s'associer à cet hommage. Enfin, les drapeaux seront mis en berne sur les bâtiments et édifices publics » dit précisément le décret qui vient d’être publié.

Pour l’heure, le bilan officiel fait état de 31 victimes, 45 blessés en urgence absolue et 2 088 blessés en urgence relative. Dimanche soir, le préfet de Mayotte François-Xavier Bieuville, avait alerté sur les difficultés à établir un bilan exact en raison de l’inaccessibilité de certains quartiers et communes éloignées. Le préfet avait estimé un possible bilan chiffré à « plusieurs centaines » voire « quelques milliers de victimes ».

« Le nombre de morts n’est pas en adéquation avec la réalité des 100 000 personnes qui vivent dans un habitat précaire », prévient aussi le Ministère de l’Intérieur. « Le préfet a donc ordonné au sous-préfet la mise en place d’une mission de recherche des morts », en lien avec les communes, les responsables religieux musulmans de l’archipel, appelés Cadi, et les associations, « pour faire remonter les informations ».