Un premier cas de variole du singe a été confirmé ce lundi par l'Agence Régionale de Santé de Guadeloupe. Le patient, résidant en Guadeloupe, était de retour d'un voyage dans l'hexagone où il a fréquenté un cas confirmé. Il ne présente aucun signe de gravité, et il a "été placé en isolement à domicile dès l'apparition des premiers signes cliniques évocateurs". C'est le second cas de variole de singe détecté en Outre-mer après un premier cas en Martinique.Un sujet de notre partenaire RCI Guadeloupe.
C'est le premier cas de variole du singe signalé en Guadeloupe par les autorités, le premier d'un résidant en Guadeloupe. Selon le communiqué de l’ARS (Agence Régionale de Santé), "la variole du singe a été diagnostiquée chez une personne résidant en Guadeloupe, de retour de l’Hexagone et contact d’un cas confirmé en Ile-de-France". C'est le second cas de variole de singe détecté en Outremer : le premier cas a été recensé en Martinique le 16 juillet dernier.
Les services de santé précise que le patient a été pris en charge et est suivi médicalement. Il "ne présente aucun signe de gravité". Le malade a été placé en isolement à domicile dès l’apparition des tous premiers signes cliniques évocateurs de cette maladie. Dans le même temps, l'Agence Régionale de Santé et Santé Publique France poursuivent les investigations épidémiologiques utiles pour limiter les risques de diffusion dans l’entourage.
Il ne s'agit pas du premier cas détecté sur notre territoire de variole du singe. En effet, un résidant de l'Ile-de-France en séjour dans l'archipel avait été détecté durant le mois de juillet. Cette personne avait respecté, dès son arrivée, un isolement strict sous la surveillance d’un parent professionnel de santé. Le patient est depuis reparti.
Comment se transmet la maladie ?
Dans son communiqué, l'ARS rappelle que "le virus de la variole du singe peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons...). Les rapports sexuels avec ou sans pénétration réunissent ces conditions pour une contamination ; et avoir plusieurs partenaires augmente le risque d’être exposé au virus. Dans la majorité des cas, les symptômes sont légers et peuvent être traités à domicile. (fièvre, maux de tête, apparition de boutons sur le visage, le corps, les paumes des mains et les plantes des pieds qui se transforment en croûtes puis tombent).Ils vont disparaître en 2 à 4 semaines".
En matière de protection, le strict respect des mesures d’hygiène est une "mesure indispensable", précise le communiqué. De plus, les personnes les plus exposées au risque de contracter la variole du singe peuvent bénéficier d’une vaccination préventive.
Par Alexandre Giraud et David Camatchy pour RCI Guadeloupe