L'outil était très attendu par les équipes en première ligne dans la lutte contre le narcotrafic. Désormais, il est là. La brigade des douanes de Baie-Mahault est désormais équipée d’un scanner mobile de basse intensité, capable de contrôler les conteneurs sans les ouvrir. La présentation a eu lieu ce mercredi, au Grand port maritime de Guadeloupe. Un sujet de notre partenaire RCI Guadeloupe.  

C'est un camion blanc discret, mais redoutable. Un scanner mobile de basse intensité capable de contrôler les conteneurs sans les ouvrir. Les anomalies sont repérées notamment avec l'appui de la déclaration des douanes selon le conseiller en radioprotection.

« C'est une machine qui fonctionne avec des rayons X. Il émet des rayonnements ionisants qui vont traverser le container et par rétrodiffusion, on va être capté à nouveau par la machine. Ça va nous produire une image. Sur une image, on va chercher tout ce qui est anomalie, à la fois la décoration avec la déclaration en douane ou encore des masses suspectes qui pourraient être des produits stupéfiants ou autre » a expliqué Olivier Fouque, directeur régional des douanes de Guadeloupe et des Îles du Nord.

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Une quinzaine d'agents a été formée à la radiologie industrielle et à la manipulation du scanner mobile pour un coût total de 50 000 euros. Les contrôles se font de manière analysée, sur la base d'un travail d'analyse d'un certain groupe de collègues qui réfléchissent, qui étudient les flux logistiques et qui sont capables de discriminer les meilleurs conteneurs à contrôler en fonction du risque.

Protéger les points d'entrée

Le scanner, très attendu et annoncé par l'ancien ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, est une nouvelle arme technologique au service de la sécurité du territoire et un atout supplémentaire dans la lutte contre le trafic de stupéfiants selon le préfet de région, Thierry Devimeux. « Il est très important de renforcer la sécurité, la sûreté du Grand Port Maritime comme d'ailleurs de l'aéroport, de manière à garantir à ce que les marchandises qui partent vers l'Europe soient des marchandises déclarées, licites et non pas de la drogue ».

Le scanner utilise des rayons X de faibles intensités, un risque minimisé pour les agents qui portent un dosimètre passif et opérationnel, ainsi qu'un radiomètre. Ils bénéficieront aussi d'un suivi médical annuel. Le scanner peut examiner jusqu'à six conteneurs par heure, selon le volume des opérations.

RCI Guadeloupe