Le député de Guyane Gabriel Serville et le député de La Réunion David Lorion sont co-présidents dans le cadre d’une mission parlementaire sur les plantes invasives. Une mission motivée par le constat selon lequel, à l’échelle du globe, les plantes invasives sont responsables de 40% des disparitions d’espèces enregistrées depuis 400 ans.
Phénomène global, la prolifération d’espèces végétales invasives est responsable de nombre disparition d’autres espèces et représente un véritable risque pour les territoires, notamment insulaires, où des espèces endémiques peuvent être menacées d’extinction. Les Outre-mer sont particulièrement concernés par cette problématique puisque sur les 100 espèces répertoriées par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) comme étant les plus envahissantes du monde, 60 sont y sont présentes.
J’ai été nommé co-président avec @David_Lorion de la mission d’info sur les plantes invasives.
?Les plantes envahissantes sont responsables de 40% des extinctions d’espèces
??est le pays d’?? le + touché
??? 60% des espèces les + envahissantes sont présentes Outre-mer— Gabriel Serville (@GabrielServille) February 11, 2021
En Guyane, deux espèces attirent notamment l’attention et nécessitent une action rapide : l’Acacia Mangium, qui avait été introduite afin de re-végétaliser les sites miniers, et le Malaleuca quinquenervia, introduit quant à lui lors du « plan vert » pour la filière de production de bois du territoire.
La France est un pays particulièrement touché, en raison de l’important flux de marchandises circulant chaque année, le pays étant une des principales portes d’entrée sur le continent. Selon une étude du Commissariat Général du Développement Durable (CGDD), le coût annuel des espèces exotiques invasives, végétales et animales, est estimé à 38 millions d’euros.
