L’Anemos, un voilier-cargo va relier l’Hexagone à l’Amérique en passant par les Antilles

©TOWT

L’Anemos, un voilier-cargo va relier l’Hexagone à l’Amérique en passant par les Antilles

Livré ce lundi à Concarneau à l’entreprise française TOWT, l’Anemos, voilier-cargo de 81 mètres, devrait relier l’Hexagone à l’Amérique en passant par les Antilles, à partir du printemps 2024.

« Un tournant pour le transport maritime » et « un projet phare de l’industrie navale écoresponsable française » : la presse bretonne a accueilli lundi avec enthousiasme le premier navire de l’entreprise TOWT (pour TransOceanic Wind Transport), dont la construction sera achevée à Concarneau. Si le coût exact de l’Anemos reste confidentiel, il se chiffrerai à plusieurs dizaines de millions d’euros.

Long de 81 mètres, le navire, qui a été construit sur les chantiers de Piriou en Roumanie, pourra embarquer 1 000 tonnes de marchandises, sept marins et 12 passagers. Baptisé Anemos, « vent » en grec ancien, il sera équipé de 3 000 m2 de voilures et promet une réduction des émissions de CO2 de plus de 90%, dans un secteur qui émet environ 3% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Bien entendu, le navire sera aussi équipé d’une propulsion diesel-électrique 4 temps (2 x 422 kWm à 1790 tr/min) « appuyée par un propulseur d'étrave qui facilitera les manœuvres portuaires », explique Mer et Marine.

« Il commencera à travailler très rapidement et servira à la mise en place d’une des deux lignes saisonnières que nous avons prévues. La première reliera la France à New York tandis que l’autre sera notre ligne du café entre la France, la Colombie et le Brésil avec des escales dans les ports des Antilles françaises (Martinique et Guadeloupe) », a déclaré Guillaume Le Grand, président de TOWT. Un deuxième navire, actuellement en construction au Vietnam, toujours sur les chantiers de Piriou, va rejoindre la flotte, qui devrait en compter 4 à l’horizon 2026.

©TOWT