La députée guadeloupéenne George Pau-Langevin nommée adjointe au Defenseur des Droits

La députée guadeloupéenne George Pau-Langevin nommée adjointe au Defenseur des Droits

L’ancienne Ministre des Outre-mer George Pau-Langevin a eté nommée le 10 novembre vice-présidente du collège chargée de la lutte contre les discriminations et de la promotion de l’égalité.

Figure du PS dans lequel elle s’est engagée au milieu des années 70, l’actuelle député de Paris fera partie des adjointes à la Défenseure des Droits Claire Hédon, nomméé en juillet dernier à la sucession de Jacques Toubon.

L’ancienne Ministre des Outre-mer sous le quinquennat de François Hollande retrouve avec cette nomination, l’un de ces premiers combats politiques: la lutte contrer les discriminations. Avocate de profession, elle a défendu en 1978 quatre jeunes Noirs américains de l’organisation des Black Panthers, accusés d’avoir détourné un avion de Détroit sur Alger pour protester contre le racisme aux États-Unis.

George Pau-Langevin a eté aussi présidente du Mouvement contre le raciste et pour l’amitié des peuples (MRAP) de 1984 à 1987. Durant son mandat de député, elle sera l’auteure d’une proposition de loi visant à lutter contre les discriminations liées à l’origine, réelle ou supposée en 2009.

Jointe par Outremers360, George Pau-Langevin s’est dit très honorée de cette nomination. « Claire Hedon m’avait fait cette proposition depuis plusieurs mois mais cette nomination a mis du temps à aboutir. C’est une nomination qui me ramène à l’un des mes premiers combats au sein de la MRAP. Je suis heureuse d’être un recours dans la lutte contre les discriminations  dans l’Hexagone et dans les Outre-mer ». Pour occuper ses nouvelles fonctions le 16 novembre, George Pau-Langevin, originaire de la Guadeloupe, devra démissionner de son mandat de députée de la XVe circonscription de Paris.

Frédéric Potier, délegué interministeriel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et à la haine anti-LGBT a salué la nomination de George-Pau-Langevin, « impliquée de plusieurs années sur la question des discriminations », a-t-il indiqué et se dit très « heureux de travailler avec elle ».

Eline Ulysse et Marie-Christine Ponamalé