Le Comité de Pilotage (COPIL) du Contrat de Convergence et de Transformation (CCT) pour la période 2024-2027 s’est tenu ce jeudi à la préfecture. Cette réunion s’est déroulée sous la co-présidence du Préfet de la Guyane, Antoine Poussier, et du président par intérim de la Collectivité territoriale de Guyane (CTG), Jean-Paul Ferreira.
Cette instance a permis de dresser un bilan de l’exécution du précédent Contrat de Convergence et de Transformation, couvrant la période 2019-2023, tout en faisant le point sur les opérations actuellement en cours. Les participants ont également discuté des perspectives d’ajustement et d’évolution du contrat pour les prochaines années.
Durant la séance, plusieurs éléments ont été mis en lumière, notamment la mobilisation de la CTG dans la conduite des projets financés par le CCT, parfois au-delà des engagements initiaux. Le besoin d’un renforcement du pilotage territorial a également été évoqué, afin d’assurer une meilleure coordination entre les collectivités, l’État et les partenaires techniques.
Parmi les projets structurants mis en avant figurent l’aménagement du secteur Balata – PROGT, la réhabilitation et la construction d’établissements scolaires, ainsi que les actions menées dans le domaine de l’eau potable et de l’assainissement en lien avec les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
Un premier avenant au contrat est en préparation. Il prévoit notamment des ajustements dans certains plans de financement, l’intégration de nouvelles opérations comme celles liées à l’Université de Guyane, ainsi que la formalisation d’engagements pluriannuels dans les domaines de la formation et de l’insertion.
Pour la période 2024-2027, la nouvelle version du contrat devrait s’appuyer sur un suivi annuel détaillé par territoire et par opération, l’utilisation d’indicateurs de résultats, et une gouvernance renforcée à travers des comités réguliers dédiés aux projets stratégiques. Les indicateurs porteront notamment sur l’éducation, l’accès à l’eau, la lutte contre les violences sexistes, et les infrastructures sportives.
Damien Chaillot