Guadeloupe : Multiples conventions entre le CHUG et l’AFD pour le financement d’équipements d’imagerie de pointe

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Guadeloupe : Multiples conventions entre le CHUG et l’AFD pour le financement d’équipements d’imagerie de pointe

Ce ne sont pas moins de 4 conventions qui ont été signées ce mardi 14 février 2023 entre le Centre Hospitalier Universitaire de Guadeloupe (CHUG) et l’Agence Française de Développement (AFD), dans le cadre du financement d’équipement de pointe, principalement en termes d’imagerie, afin d’améliorer les offres de soins du territoire.
 

Quatre conventions encadrant différents prêts pour un montant total de 6,1 millions d’euros. Cette enveloppe permet notamment un pré-financement des subventions européennes dédiées à l’achat d’équipement d’imagerie médicale.

Grâce à cette aide, le CHUG va pouvoir créer une nouvelle salle de radiologie, mais aussi une salle de scanner dédiée à l’oncologie, l’étude, au diagnostique et au traitement des cancers, installer un scanner de dernière génération pour les cas de thrombectomie, pour le traitement des cas d’Accident Ischémique Transitoire (AIT) et d’Accident Vasculaire Cérébraux (AVC), mais aussi s’équiper d’une Intelligence Artificielle qui aura pour objectif de sécuriser les diagnostiques en radiologie.

Eric Guyader, directeur du CHUG, revenait sur les amélioration rendues possibles par ces partenariats avec deux exemples, au micro de nos confrères de Guadeloupe la 1ère : « Le premier, c’est l’équipement d’une salle de radiologie interventionnelle, qui va nous permettre de développer la thrombectomie sur la Guadeloupe, alors que jusqu’à présent, c’était réalisé uniquement par les Antilles sur Fort-de-France. On voit bien qu’il y a un intérêt à le développer surtout qu’on sait que la prise en charge de l’AVC en urgence se compte en heures, donc c’est important qu’on puisse le réaliser aussi. Un deuxième exemple, c’est l’intelligence artificielle développée dans le cadre de la radiologie, ça permet de préciser le diagnostic, de le confirmer, le sécuriser, donc à la fois pour le professionnel comme pour le patient, c’est plus de sécurité ».

Damien CHAILLOT