Du 8 au 17 juin 2022, organisée par les Forces Armées aux Antilles, une importante force armée composée de soldats et de navires Britannique, Américains, Hollandais et Français, auxquels s'ajoute un navire de soutien Dominicain, prendront part à l’exercice « Caraïbes 2022 ». Cette immense opération d’entraînement conjoint de secours aux populations imagine un scénario de catastrophe naturelle de grande ampleur, où deux cyclones massifs auraient frappé la Guadeloupe et la Martinique.
 

Porter secours à la population en cas de catastrophe naturelle fait partie des missions principales, sinon prioritaires, des Forces Armées aux Antilles (FAA), territoires peu concernés par une menace d’ordre militaire concrète.

Ainsi, dans le cadre du maintien de l’opérabilité des forces armées et de la coopération internationale, un immense exercice interarmées sera organisé du 8 au 17 juin prochain.
L’exercice verra la participation environ de 80 soldats composés de la Marine Française la Royal Navy britannique, de l’US Navy, de la Flotte Royale Hollandaise d’un navire de soutien Dominicain, ainsi que plus de 800 soldats, dont la mission sera d’organiser les secours sur place.La Mission Jeanne d’arc qui forme les officiers de marine fera escale sur ses côtes pour l’occasion.  

Cadre de l’exercice : deux cyclones de haute intensité frappent successivement la Guadeloupe et la Martinique, apportant une somme de dégâts colossaux et provoquant une situation d’urgence nécessitant l’intervention d’une force de secours d’importance.

Pour le Contre-Amiral Eric Aymard, commandant des Forces Armées aux Antilles, l’exercice, à l’image de la mission des FAA : « Il n’y a pas de menace étatique, pas de menace terroriste, la première menace est celle des catastrophes naturelles. Comme le rôle des armées est la défense du territoire et de la population, il faut y lire « secours à la population », et c’est exactement ce qu’on fera (…) Ce que je souhaitais pour cet exercice Caraïbes 22, c’est de le dimensionner le plus proche possible du cas réel, donc il y aura effectivement pas mal de moyen, au sol, en mer et en l’air ».
 

Damien CHAILLOT