En déplacement à Amiens, le président de la République a évoqué la situation sociale tendue en Guadeloupe. Constatant « une situation très explosive », Emmanuel Macron a assuré que « la Nation est en solidarité » aux Guadeloupéens. « Le gouvernement est mobilisé » a-t-il également lancé.
Ce samedi, les ministres de l’Intérieur et des Outre-mer ont annoncé l’envoi en renfort d’une cinquantaine d’agents du GIGN et du Raid parmi les 200 forces de l’ordre annoncés la veille. En outre, une réunion aura lieu ce lundi soir à Matignon entre le Premier ministre, le ministre des Outre-mer, le ministre de la Santé et les élus de l’archipel guadeloupéen.
« La vaccination est la meilleure protection » a-t-il poursuivi, appelant à « ne rien céder au mensonge, au détournement de l’information et à la manipulation ». Saluant « une adhésion croissante à la vaccination », qui reste toutefois en dessous des 50%, le chef de l’État dénonce « une minorité très active » qui fait « mentir les chiffres ».
Une partie des revendications des syndicats guadeloupéens concerne effectivement l’obligation vaccinale des soignants et le pass sanitaire, mais englobe plus généralement les salaires, les minimas sociaux, allocations de chômage, pensions de retraite, ou encore la lutte contre la vie chère.
« La Nation depuis le début de cette crise (du covid-19, ndlr) est à leurs côtés. Nous avons déployé tous les moyens, tous les soutiens, les matériels, les lits (…), les médecins, les soignants quand c’était nécessaire », a également déclaré Emmanuel Macron, selon qui la situation est « liée à un contexte très local, à des tensions qui sont historiques ».