La Sucrerie Rhumerie Marie-Galante (SRMG) va bénéficier d’un plan de soutien commun de l’État, la région et du département, à l’unisson pour moderniser l’usine et dynamiser la filière canne de Marie-Galante. Une convention signée par toutes les parties ce mercredi 26 juillet 2023, avec pour objectif d’atteindre une augmentation de 150 % de cannes broyées d’ici à 2027.
Augmenter fortement le tonnage de cannes broyée d’ici à 2027, moderniser l’outil industriel et miser sur l’avenir du secteur à Marie-Galante, c’est l’objectif annoncé par ce partenariat qualifié d’historique, de l’État, la région et du département unis pour la filière et la SRMG.
Avec 52.000 tonnes de cannes en 2023, contre les 72.000 prévues initialement, une ombre planait sur le secteur cannes de Marie-Galante, dissipée par un plan de soutien sans précédent.
Le dispositif prévoit des investissements importants pour les 6 prochaines années, mais aussi la mise à disposition de 100 hectares de terrain, explique Guy Losbar, Président du Conseil départemental, au micro de Guadeloupe la 1ère : « Nous allons mettre à disposition 100 hectares de terre, parce qu’on connaît l’importance de la Cannes sur le plan économique pour Marie-Galante. De manière immédiate 50 hectares, et à moyen terme 50 autres hectares ».
Le département s’est également engagé à apporter 850.000€ d’aide pour la création de bassins de rétentions.
De son côté, le Président de la Région Guadeloupe Ary Chalus a indiqué : « Au-delà de la filière canne-sucre-rhum, c’est toute l’économie de Marie-Galante que nous souhaitons redynamiser pour rejaillir sur l’ensemble de l’économie de l’île.»
Xavier Lefort, préfet de Guadeloupe, salue un consensus porteur pour l’avenir : « Ce qu’on a fait aujourd’hui, c’est qu’on a confirmé un plan de financement de 30 millions d’euros qui permet la modernisation de l’usine, donc c’est plus qu’un tournant, on s’engage pour l’avenir ».
Stéphane Deniaud, directeur général de la SRMG, s’est montré particulièrement positif sur les perspectives ouvertes par un partenariat de cette importance : « Ça permet d’avoir un réel projet industriel, et pas d’être comme on était avant, l’Etat s’engageait année par année, là, on a un vrai engagement sur 6 campagnes, 6 années ».
Il s’agira maintenant de viser l’objectif prévu dans le cadre du partenariat, passer d’une production de 52.000 tonnes de cannes enregistré en 2023, à 130.000 tonnes d’ici 2027.
Damien CHAILLOT