Football / Gold Cup 2021 : Les Gwada Boys et les Matinino sortent par la petite porte avec trois défaites de rang en phase de poule

Football / Gold Cup 2021 : Les Gwada Boys et les Matinino sortent par la petite porte avec trois défaites de rang en phase de poule

Avec 3 défaites sur 3 matchs disputés – La Guadeloupe s'inclinant  1-2 contre le Suriname et la Martinique 1-2 face à Haïti lors de leur dernier match en phase de poule – les Gwada Boys et les Matinino rentrent à la maison sans une seule victoire et aucun match nul dans cette Gold Cup qui se poursuit jusqu'au 1 août prochain aux Etats-Unis. Un bilan désastreux dont il faudra tirer tous les enseignements à tête reposée.  

On attendait un sursaut d'orgueil des sélections guadeloupéenne et martiniquaise lors du dernier match comptant pour les phases de poule de la Gold Cup 2021 qui se déroule jusuq'au 1 août prochain aux Etats-Unis. Une sorte de baroud d'honneur pour montrer que le football antillais était d'un bon niveau. Il n'en a rien été. Les deux sélections antillaises rentrent bredouilles à la maison, sans aucune victoire, ni de match nul sur les 3 rencontres disputées dans ce tournoi final.

Dès dimanche soir à Frisco au Texas, la Martinique concluait une participation assez peu convaincante en s'inclinant contre la sélection haïtienne (1-2). Seul motif de satisfaction, le millième but de cette Gold Cup marqué par son attaquant venu de la ligue 2 du championnat français, Kévin Fortuné. Même tarif pour les hommes de Jocelyn Angloma défaits par la modeste équipe du Suriname (1-2) à Houston Mardi, en ayant joué pendant 60 minutes à 10.

Circonstances atténuantes ?

Les deux équipes antillaises ont rarement été en mesure de rivaliser avec leurs adversaires. Certes, on peut leur trouver des circonstances atténuantes. Les Gwada Boys sont arrivés au tournoi final après avoir disputé 3 matchs de barrages en peu de jours. Ses deux premiers matchs contre le Costa-Rica (1-3) et face à la Jamaïque (1-2) ont été assez accrochés. On peut donc raisonnablement penser que la fatigue s'est quelque peu installée au sein de l'équipe guadeloupéenne et que celle-ci a été victime de problèmes physiques même si on peut nuancer et réorquer que le Suriname a lui aussi été repêché lors des barrages.   

Quant à la Martinique qualifiée depuis longtemps pour cette compétition, elle avait tout le loisir de bien se préparer. Pourtant, elle a été l'ombre d'elle-même, traversant comme un fantôme ce tournoi, s'inclinant lourdement (1-4 contre le Canada et 1-6 face aux Etats-Unis). La faute à une préparation tronquée ? A des joueurs qui ont été submergés par l'enjeu ? A des circonstances particulières ? A des faits de jeu ? Rien n'est moins sûr.

Des enseignements à tirer

A la décharge des Matinino, il faut dire qu'ils sont tombés dans le groupe le plus difficile de la compétition, qualifié de groupe de la mort. Un groupe comprenant  notamment les Etats-Unis, le pays organisateur qui devrait en toute logique parvenir en finale de son tournoi et le Canada qui possède des joueurs évoluant dans l'élite de la plupart des championnats européens.

En conclusion, s'il ne faut donc pas jeter le bébé avec l'eau du bain car nos deux représentants possèdent des atouts pour rebondir, les responsables du football guadeloupéen et martiniquais ne devraient cependant pas échapper à un éventuel  examen de conscience et devront tirer à tête reposée tous les enseignements de cette bérézina.       

EB.