Le Comité Économique et Social Européen adopte, à une écrasante majorité (96% des votes exprimés), l'avis rapporté par Joël Destom sur les atouts des Régions ultrapériphériques pour l'Union Européenne.
La France assure la présidence du Conseil de l'Union européenne depuis le 1er janvier 2022. En préparation de cette échéance importante, elle a sollicité le Comité économique et social européen pour disposer d'avis exploratoires sur plusieurs sujets considérés comme majeurs pour l'avenir. Les Outre-mer semblent être une priorité de cette présidence car l'un de ces avis exploratoires porte sur "Les atouts des régions ultrapériphériques pour l'Union européenne". Il a été adopté lors de la session plénière du jeudi 20 janvier 2022 : 217 votes pour, 3 votes contres et 6 abstentions.
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Le document, consulté par la rédaction, traduit la volonté du Comité de démontrer que la valorisation d'atouts bien connus est, dans une certaine mesure, tributaire de la capacité de l’Union européenne à dialoguer avec tous ses concitoyens. Le CESE indique que la société civile doit être plus largement mise à contribution pour faire reconnaître que ces régions ultrapériphériques peuvent être des régions pionnières pour l’Europe. La mesure des impacts serait applicable à plusieurs natures de besoin : tourisme, pêche, agriculture et évolution des modèles ; culture et valorisation du secteur ; emploi et formation ; éducation et mobilité des jeunes ; développement des entreprises ; environnement, énergies et défis climatiques ; immigration.
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Le texte met l'accent sur un contexte révélateur des priorités alimentaires et énergétiques, sur des lignes de fractures et d'inégalités amplifiées par la crise pandémique et sur l'impérieuse nécessité de renforcer l'implication de la société civile.
Interrogé par Outremers360, Joël Destom mentionne des sujets très concrets pour lesquels les régions ultrapériphériques peuvent favoriser la mise en œuvre puis l’essaimage d’actions opérationnelles, tangibles. Ces régions seraient susceptibles de contribuer à l'accélération de la mise en œuvre du programme 2030 et de ses objectifs de développement durable. Nous lui avons demandé de résumer l'avis en une phrase. Sa réponse : "Le CESE aspire à ce que les régions ultrapériphériques soient accompagnées pour devenir des modèles de transformation, pour vivre les transitions à venir sans prendre de retard supplémentaire!" A notre demande une expertise sera disponible sur Outremers360 dans les prochains jours pour en savoir plus.
