Des livres jeunesse reflétant la vitalité et la diversité de la littérature jeunesse ultramarine pour les fêtes de fin d’année

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Des livres jeunesse reflétant la vitalité et la diversité de la littérature jeunesse ultramarine pour les fêtes de fin d’année

A l’occasion des fêtes de fin d’année, Caraïbeditions, maison d’édition d’expression créole et ultramarine, propose de nombreux ouvrages jeunesse : albums, romans ou BD. Parmi ces ouvrages, nous vous avons choisi une petite sélection qui reflète la vitalité et la diversité de la littérature jeunesse ultramarine. Des ouvrages qui, en cette période de fêtes, peuvent servir d’idées cadeaux. Revue de détails.

 

« Noémie fête Noël » de Jade Amory- 24 pages

L’illustratrice martiniquaise a imaginé la série Noémie, une jeune héroïne antillaise qui vit des aventures simples ancrées dans le quotidien. Après avoir fait découvrir les lieux emblématiques et le patrimoine des Antilles-Guyane et de la Caraïbe à travers les pérégrinations de son personnage, elle nous invite grâce à Noémie à partager les traditions des fêtes de Noël aux Antilles.

« La Légion Saint-Georges » de Roland Monpierre -Collection BD/ 56 pages

L’auteur guadeloupéen Roland Monpierre a choisi de raconter l’histoire du Chevalier de Saint-Georges en bande dessinée, un art dans lequel il excelle et par lequel il aide à la connaissance de la culture et de l’histoire du monde caribéen. Après avoir réalisé une biographie de la légende jamaïcaine du reggae Bob Marley en BD, il s’est attaqué à l’histoire de Joseph Bologne de Saint-Georges, plus connu sous le nom de Chevalier de Saint-Georges. Un ouvrage sorti en 2010, mais réédité dans une version augmentée. Rappelons que le Chevalier de Saint-Georges fut le premier noir à intégrer la cour du roi Louis XVI. Né esclave en Guadeloupe, il devint un escrimeur et un cavalier hors pair, en même temps qu’un virtuose du violon reconnu et apprécié après la révolution. Il fit entre autre une carrière militaire qui le conduisit au commandement de la Légion franche des Américains du midi, composée de volontaires antillais et africains issus des colonies.

« Tigout est morte ce matin » de Max Rippon et Amélie-Anne Calmo -48 pages

Auteur notamment du « Dernier matin » de « Marie La gracieuse » et de poésies en créole et en français, Max Rippon est particulièrement attaché à sa terre de Marie-Galante à laquelle il a consacré un triptyque de beaux-livres, dont « Regard » est un incontournable témoin. Dans « Tigout est morte ce matin » illustré par la graphiste et designer martiniquaise Amélie –Anne Calmo, Max Rippon s’empare du thème de l’eau pour nous raconter avec sa sensibilité poétique et une rare tendresse l’agonie de la goutte d’eau, tout en nous poussant à embrasser cet aspect de l’écologie. Une ode à la vie car après tout l’eau, c’est la vie.

« Petit Jacques » – Intégrale d’Alain Mabiala et Bernard Joureau -Collection BD/144 pages

Né du monde imaginaire du poète et écrivain guadeloupéen Alain Mabiala « Petit Jacques » - « Ti Jak » est un petit garçon des Antilles, espiègle, vif et surtout très intelligent. Il réussit à chaque fois à se sortir des pires situations auxquelles il est confronté et à tirer le meilleur pour lui-même, ses amis, sa famille et les habitants de son village. « Petit Jacques » l’Intégrale regroupe tous les épisodes de la série. Alain Mabiala a choisi son compatriote infographiste Bernard Joureau pour illustrer les passionnantes aventures d’un héros antillais dans lequel petits voire grands se reconnaitront.

« Cette maman-là » de Nicole Cage- Collection : roman jeunesse / 244 pages

Romancière et poète martiniquaise, Nicole Cage a fait de la société martiniquaise, dont elle étudie et analyse les maux, les joies et les peines, son champ de prédilection et d’écriture. Dans « Cette maman-là », elle met le doigt sur les problématiques des familles monoparentales et notamment les femmes élevant seules des enfants et les conséquences qui en découlent sur leur progéniture. Dans ce roman jeunesse, Deva et sa mère sont très complices. Elles vivent une relation faite d’amour, de respect et de confiance. Une relation mère-fille idéale ? Presque …. Car Deva souffre de l’absence de son père, et ne pardonne pas à sa mère de lui cacher la vérité au sujet de son père. Ce secret familial va-t-il briser le lien si fort qui existe entre elle et sa mère ? Deva finira- t-elle à connaître la vérité ? Sa mère et elle pourront-elles retrouver le chemin de la sérénité et de la complicité ?

E.B.