Une consultation publique sur l'attribution temporaire de bandes de fréquences à Mayotte a été ouverte vendredi par l'Arcep, dans le but de recenser les besoins des opérateurs sur l'archipel, frappé samedi par un cyclone.
"Dans la perspective du rétablissement rapide de l'accès aux services de télécommunications et à internet sur l'ensemble du territoire, l'Arcep a reçu des demandes d'autorisation d'utilisation de fréquences à titre temporaire", explique dans un communiqué l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, en charge des attributions de fréquences mobiles.
L'accès à ces bandes de fréquences permet aux opérateurs de faire fonctionner leurs réseaux de téléphonie et d'internet mobiles. De nouvelles autorisations temporaires "auraient notamment vocation à pallier les risques de saturation des réseaux mobiles durant la période de rétablissement des infrastructures", précise l'Arcep.
Sur l'archipel, le cyclone Chido, qui a fait plusieurs dizaines de morts selon un décompte provisoire, a également fait des dégâts matériels considérables. La quasi-totalité des infrastructures de réseau des trois opérateurs présents à Mayotte est hors service et le bilan définitif des dommages n'a pas encore pu être effectué. Mardi soir, le réseau de téléphonie mobile demeurait toujours indisponible à 80%.
La consultation ouverte par l'Arcep jusqu'au 9 janvier invite les opérateurs à transmettre leurs besoins de nouvelles fréquences sur l'archipel.
Ces autorisations seraient délivrées pour des périodes allant de six mois à trois ans, a précisé l'Arcep.
Avec AFP