Covid-19 : L'exécutif garde la possibilité d'un pass sanitaire aux frontières hexagonale, corses et outre-mer après juillet

Covid-19 : L'exécutif garde la possibilité d'un pass sanitaire aux frontières hexagonale, corses et outre-mer après juillet

Le gouvernement français envisage de recourir au pass sanitaire à l'arrivée dans l'Hexagone, en Corse et dans les Outre-mer, selon un avant-projet de loi visant à maintenir « un dispositif de veille et de sécurité sanitaire » jusqu'en mars 2023. 

Ce document, publié par le site Atlantico et dont l'authenticité a été confirmée à l'AFP par le ministère de la Santé, ne prévoit en revanche pas de prolonger au-delà du 31 juillet la possibilité de rétablir l'état d'urgence sanitaire, ni un pass sanitaire ou vaccinal pour restreindre l'accès à certains lieux ou rassemblements.

Le texte contient trois articles, dont celui autorisant le Premier ministre à imposer par décret la présentation d'un pass sanitaire (test négatif, justificatif de vaccination ou certificat de rétablissement) à partir de 12 ans pour « se déplacer à destination ou en provenance du territoire hexagonal, de la Corse ou de l'une des collectivités » ultramarines. Ce pass aux frontières pourrait aussi s'appliquer « aux personnels intervenant dans les services de transport concernés ».

Le gouvernement veut aussi proroger jusqu'au 31 mars 2023 les fichiers informatiques SI-DEP (résultats des tests de dépistage) et Contact Covid (personnes infectées et cas contacts). Il souhaite en outre créer un « comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires », rattaché aux ministres de la Santé et de la Recherche. Cette nouvelle instance sera chargée de rendre « des avis sur la situation sanitaire et les connaissances scientifiques qui s'y rapportent » et pourra « formuler des recommandations ».

Une mission proche de celle du Conseil scientifique institué en mars 2020, à ceci près que ses travaux seront « communiqués » aux présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat. Cet avant-projet de loi « a été transmis au Conseil d'État ces derniers jours » et « fera l'objet de discussions, avant sa présentation en Conseil des ministres, avec les forces politiques, comme nous l'avons toujours fait », a précisé le cabinet de la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon.

Avec AFP