Éducation en Nouvelle-Calédonie : Le Vice-rectorat veut mieux transmettre l’Histoire de l’archipel

Éducation en Nouvelle-Calédonie : Le Vice-rectorat veut mieux transmettre l’Histoire de l’archipel

©Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie

Le vice-rectorat a présenté un point d’étape sur l’enseignement de l’histoire et de la géographie de la Nouvelle-Calédonie, ainsi que les nouvelles actions menées en 2021 pour cette matière. Parmi ces initiatives, un concours d’histoire pour les élèves de CM1, CM2, 3e et les lycéens, a indiqué le gouvernement calédonien.

Un lieu symbolique a été choisi pour cette présentation qui intervient moins d’un mois après la rentrée scolaire : le service des Archives de la Nouvelle-Calédonie, « dépositaire d’une grande partie de la matière première de l’historien », a rappelé Érick Roser, vice-Recteur de l’archipel. « L’histoire-géographie est une discipline à forts enjeux. Son enseignement, complexe car il se doit d’être neutre et objectif, est un trait d’union entre l’école et la société », a introduit le vice-recteur qui était notamment entouré du directeur de l’Enseignement, Romain Capron, d’acteurs engagés dans l’enseignement de l’histoire et de membres du Comité des sages.

Programmes adaptés

L’histoire et la géographie en Nouvelle-Calédonie sont enseignées à travers des programmes adaptés et contextualisés. Ce travail d’adaptation a débuté il y a plus de trente ans. « En primaire, les élèves commencent par étudier l’histoire-géographie de la Nouvelle-Calédonie. Cette logique a été encore renforcée lors de la dernière rénovation des programmes adoptée le 13 janvier au Congrès », a précisé Romain Capron. Depuis la rentrée 2020, les professeurs de lycées en filières générale et technologique ont une demi-heure de cours en plus par semaine pour traiter ces adaptations.

À ce stade, le vice-rectorat a donc souhaité organiser un séminaire sur l’enseignement de cette discipline. Il doit réunir sur deux jours, les 25 et 26 mars, un enseignant par établissement du second degré, soit environ 80 personnes, ainsi que « des chercheurs universitaires, des historiens et des membres du Comité des sages », a précisé Isabelle Amiot, inspectrice pédagogique régionale d’histoire-géographie. L’objectif est de partager les expériences, mais aussi les difficultés, notamment sur les sujets sensibles, et d’identifier les besoins. « Nous souhaitons un prolongement de cette réflexion au sein des établissements tout au long de l’année », a ajouté l’inspectrice, tandis que de nouveaux outils pourraient être conçus et des formations proposées.

Concours thématique

Deuxième grande action, l’organisation d’un concours d’histoire contemporaine de la Nouvelle-Calédonie pour les classes de CM1, CM2, 3e et les lycéens. « Les élèves aussi peuvent être acteurs de cet enseignement pour mieux s’approprier des moments de leur histoire », a signalé le vice-recteur. « L’idée est d’encourager les élèves à se mettre en projet autour d’un thème à chaque fois différent ». Pour cette première édition, la devise « Terre de parole, Terre de partage » a été retenue pour inspirer les jeunes. Les meilleures productions seront sélectionnées par un jury et valorisées en fin d’année scolaire.