© Marine Nationale
Après deux mois de mission de surveillance dans le Golfe de Guinée dans le cadre de l’opération CORYMBE, la frégate de surveillance le Ventôse a accosté à la base navale de Fort-de-France, a indiqué le ministère des armées via communiqué ce mercredi 16 décembre.
Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en mission CORYMBE de façon quasi-permanente dans le golfe de Guinée, afin de contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé, complétant le dispositif français stationné en Afrique occidentale.
Intégrant un Task Group dirigé par le Dixmude, porte-hélicoptères amphibie de la Marine nationale, le Ventôse a participé à la protection des intérêts français dans le Golf de Guinée, au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest, en coopération avec les marines locales. Le bâtiment a notamment œuvré contre la pêche illicite, dans une zone fortement marquée par la piraterie, affichant une présence dissuasive et sécuritaire.
Opérant avec les marines du Togo, du Gabon, du Cameroun, de Sao Tomé et Principe, du Bénin, du Sénégal et du Cap-Vert. La frégate française a réalisé sa dernière patrouille commune avec le Cap-vert, où la pêche illicite est particulièrement développée, impactant l’économie et la biodiversité locale, avant d’entamer sa traversée transatlantique.
L’opération fut également l’occasion de renforcer le niveau d’interopérabilité avec différents pays européens dont plusieurs bâtiments de marine étaient sur zone. Les rencontres avec les marines italiennes et espagnoles ont notamment été l’occasion de s’entraîner à la lutte au-dessus de la surface, aux exercices de tir, ainsi qu’aux évolutions de groupe et manœuvres aviation, précise le communiqué.
Après une nouvelle transatlantique retour, le Ventôse est désormais prêt à reprendre ses missions dans les Caraïbes, participant notamment à la lutte contre le trafic de drogue dans les Antilles et toute la mer des Caraïbes dans un cadre de coopération internationale, le contrôle des pêches, le sauvetage en mer, ou le soutien logistique en cas de catastrophe naturelles ou humanitaires.
Damien Chaillot
