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Le Groupement d’Intérêt Public en vue de la création de la Société d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural (GIP-SAFER), était réuni ce mercredi 9 décembre en assemblée générale. L’objectif, définir les bases du fonctionnement de la future SAFER et ses principales missions, en vue d’une mise en opération en 2021.
Demande issue des Accords de Guyane, suite aux importantes manifestations de 2017, la création d’une SAFER est une attente forte des agriculteurs guyanais. Devant notamment permettre la régulation du marché foncier agricole et accompagner les producteurs dans leur installation, le GIP-SAFER définit actuellement son mode de fonctionnement et son champ de compétence, afin de la rendre opérationnelle à l’horizon 2021.
En présence de représentant de l’État, de la Collectivité Territoriale de Guyane, et des fédérations agricoles, les contours de son fonctionnement on été posés, comme l’explique Jean-Yves Tarcy, président du Groupement Régional des Agriculteurs de Guyane (GRAGE) et vice-président du GIP-SAFER, au micro de nos confrères de Guyane la 1ère :« Il y avait 5 scénarios proposés, on s’est arrêté sur 2 scénario aujourd’hui, dont celui d’une SAFER de plein exercice avec des moyens public, donc État et CTG. On voit qu’il y a une volonté de créer cette structure et qu’assez rapidement elle prenne ses missions à bras le corps. Il y a deux principales missions. L’aménagement et l’installation de viabilisation, en partenariat avec les autres acteurs. Deuxièmement, le droit de préemption, parce qu’on a tout intérêt à préserver nos terres agricoles pour pouvoir subvenir aux besoins de la population et répondre aux objectifs et enjeux de l’État, qui est l’autosuffisance alimentaire ».
Damien Chaillot