Le Centre de Consultation Médicale Maritime, le SAMU de Polynésie française et le Centre Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage aéro-Maritime du territoire (JRCC) ont conclu une convention destinée à adapter les modalités de l’aide médicale en mer. L’objectif est d’optimiser la prise en charge des malades et des blessés, tout en garantissant une réponse rapide, coordonnée et efficace en situation d’urgence, explique un communiqué ci-dessous.
L’aide médicale en mer, reposant sur la télémédecine, consiste en la prise en charge à distance par un médecin de tout problème de santé survenant en mer, qu’il s’agisse de passagers, de membres d’équipage ou d’occupants de navires de pêche, de commerce ou de plaisance, et ce, quelle que soit la nationalité du bateau ou de son équipage.
Cette organisation s’appuie sur le Centre de Consultation Médicale Maritime (CCMM), chargé d’évaluer la gravité des situations et de définir les mesures à appliquer (soins à bord, déroutement, évacuation, etc.) ainsi que sur le Service d’Aide Médicale Urgente en Polynésie française (SAMU-PF) et le Centre Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage aéro-Maritime de Polynésie française (JRCC Tahiti) pour leur mise en œuvre.
En raison des contraintes propres à la configuration archipélagique de la Polynésie française et de la répartition de l’offre de soins sur le territoire, le CCMM, le SAMU-PF et le JRCC ont donc conclu une convention destinée à adapter les modalités de l’aide médicale en mer. L’objectif est d’optimiser la prise en charge des malades et des blessés, tout en garantissant une réponse rapide, coordonnée et efficace en situation d’urgence.
Cette convention confie notamment au SAMU-PF, en concertation avec le CCMM, la responsabilité de définir les mesures médicales à appliquer, en tenant compte des réalités locales. Elle permet également au JRCC Tahiti de solliciter directement le SAMU-PF pour intervenir auprès de navires situés à proximité d’une île ou d’un atoll polynésien, ainsi que pour les navires de pêche polynésiens, dont la prise en charge des urgences médicales à bord relève du SAMU-PF.
Initié par Jean-François Lefebvre, directeur du CHU de Toulouse et représentant du CCMM et le docteur Emilie Dehours, le processus de signature de la convention tripartite s’est conclu le jeudi 11 septembre. L’acte officiel a réuni Hani Teriipai Ott, directrice du CHPF et représentante du SAMU 987, Marie Feucher, directrice du Service d’État des Affaires maritimes représentant le JRCC Tahiti, ainsi que le docteur Bertrand Remaudière, chef du SAMU 987, et Alex Génicot, directeur du JRCC Tahiti.
Dans un territoire marqué par l’isolement de ses îles, la coordination des secours représente un enjeu vital pour la santé et la sécurité des populations. Cette convention traduit une volonté commune de renforcer la solidarité opérationnelle et d’apporter une réponse adaptée aux réalités polynésiennes. Le Haut-Commissaire de la République et le Président de la Polynésie française tiennent à saluer l’engagement exemplaire des équipes mobilisées, qui œuvrent avec détermination afin de garantir une assistance médicale optimale, de réduire les délais d’intervention et de préserver, en toutes circonstances, la vie et la sécurité des personnes en mer, comme à terre.