Pacifique : Vers un consulat néo-zélandais en Polynésie pour « renforcer et accélérer » la « coopération bilatérale »

©Présidence de la Polynésie française

Pacifique : Vers un consulat néo-zélandais en Polynésie pour « renforcer et accélérer » la « coopération bilatérale »

De passage en Polynésie française, le vice-premier ministre néo-zélandais Winston Peters s’est entretenu, dimanche, avec le président polynésien Moetai Brotherson. Au programme des échanges : l’ouverture d’un consulat à Papeete, le renouvellement du plan conjoint de coopération ou encore les dossiers régionaux.

« La Nouvelle-Zélande et la Polynésie française partagent une relation fondée sur le respect mutuel, et nous aspirons à collaborer davantage pour assurer la stabilité et la prospérité de la région indopacifique » a déclaré le vice-premier ministre Winston Peters à son arrivée à Tahiti, samedi soir. Également ministre des Affaires étrangères, cette visite en Polynésie faisait suite à sa participation à la 79è session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Dimanche, Winston Peters s’est notamment entretenu avec le président de la Polynésie Moetai Brotherson, à Papeete. « Les discussions ont porté principalement sur le renouvellement du plan conjoint de coopération entre la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande » a fait savoir la présidence polynésienne dans un communiqué. Pour ce renouvellement, les deux dirigeants entendent « mettre l'accent sur les secteurs clés » comme « l'éducation, l’agriculture et la biosécurité et les partenariats culturels ».

« L'ouverture d’un consulat de Nouvelle-Zélande en Polynésie française a également été évoquée, comme un projet qui permettrait de renforcer et d'accélérer cette coopération bilatérale en facilitant les échanges dans ces domaines cruciaux » ajoute aussi la présidence de la Polynésie. Malgré sa proximité, à la fois géographique et culturelle, et les flux conséquents entre Tahiti et Auckland, la Nouvelle-Zélande ne dispose pas encore de représentation diplomatique en Polynésie, au contraire des États-Unis, de la Chine ou plus récemment de l’Australie.

« Lors de cet échange, une attention particulière a également été accordée à l'architecture régionale et aux dossiers régionaux, mais également aux tensions que traversent actuellement la région Pacifique » poursuit le communiqué qui souligne « le rôle central du Forum des îles du Pacifique comme clef de voûte de l’architecture régionale, particulièrement en matière de sécurité ». « Cette rencontre a marqué une étape importante dans le renforcement des relations entre la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande, témoignant de la volonté commune d'intensifier les partenariats dans les domaines politiques, économiques et culturels » conclut le communiqué.