Alors que la Nouvelle-Calédonie est sous haute surveillance un an après le déclenchement des émeutes, la nuit du 12 au 13 mai a été relativement calme dans le pays, où un important dispositif de forces de l’ordre est déployé. Quelques entraves à la circulation et caillassages ont été signalés, notamment sur la RP1 à Saint-Louis. Un sujet de notre partenaire Les Nouvelles Calédoniennes.

Alors que les émeutes provoquées par l’adoption du projet de loi constitutionnel visant à ouvrir partiellement le corps électoral provincial calédonien ont éclaté voilà un an jour pour jour, la Nouvelle-Calédonie est sous haute surveillance de la part des autorités dont l’objectif est de contenir tout éventuel débordement.

Selon le haut-commissariat, la nuit a été globalement calme à l’échelle du pays. Toutefois, l’État relève une dizaine de tentatives d’entrave à la circulation par branchage, ce qui est « conforme à la moyenne depuis le début de l’année », ainsi que quatre caillassages contre les forces de sécurité.

Au cours de la nuit, quatre interpellations ont par ailleurs eu lieu, dont une à la tribu de Saint-Louis, au Mont-Dore, qui a nécessité la fermeture des verrous sur la RP1, entre 23 heures et 1 heure du matin. L’individu interpellé est soupçonné d’avoir caillassé les forces de l’ordre sur la route. À Nouméa et à Païta, les pompiers confirment également que la nuit a été calme, sans incident ou intervention notable.

Pour rappel, alors que la date du 13 mai inquiète certains calédoniens, un dispositif de sécurité accru a été mis en place dans le pays, soit plus de 2 600 policiers et gendarmes déployés sur l’ensemble du territoire, et plus particulièrement dans la capitale et son agglomération. Objectif : « être partout » pour prévenir toute tentative de blocage des axes.

AT pour Les Nouvelles Calédoniennes

Dans un communiqué, la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), organe du FLNKS accusé d’avoir orchestré les émeutes qui durèrent plusieurs semaines en Nouvelle-Calédonie, avait appelé à l’apaisement, assurant ne pas organiser de manifestation cette semaine. Même consigne de la part du FLNKS qui « appelle au calme en cette période de commémoration ».