Nouvelle-Calédonie : Sonia Backès « rassurée » après un entretien avec Emmanuel Macron

Nouvelle-Calédonie : Sonia Backès « rassurée » après un entretien avec Emmanuel Macron

Reçue par le président de la République ce mardi, la présidente de la province Sud, parmi les têtes de file de la mouvance loyaliste calédonienne, s’est dite « rassurée » après un entretien sur la sécurité, l’économie, la politique et la gestion de la crise qui perdure sur l’archipel depuis mai.

« Dans un contexte politique national particulièrement complexe, ce long échange où j’ai également eu l’occasion de lui faire part de la formidable résilience des Calédoniens était particulièrement utile » estime l’élue qui fut aussi secrétaire d’État jusqu’en septembre 2023. 

« Sur la sécurité, une réunion va se tenir dans les prochains jours pour traiter les lieux encore non libérés, Saint-Louis en tête » a-t-elle écrit sur sa page Facebook. « Sur l’économie, nous avons échangé sur la nécessité de passer très très rapidement à une phase d’investissement public massif pour redémarrer la machine économique. Il m’a dit partager cette vision des choses, et m’a rassuré sur la possibilité de lancer ces chantiers en l’absence de Gouvernement de plein exercice ».

« Il réunira les forces politiques à la fin du mois de septembre ou au début du mois d’octobre » a-t-elle poursuivi, sur le volet politique. « Nous avons évoqué longuement les pistes institutionnelles, la division du camp indépendantiste et son extremisation ». Parmi ces pistes institutionnelles, la présidente de la province Sud a présenté le projet « d’autonomisation des provinces (ou fédéralisme interne) » défendu par Les Loyalistes et le Rassemblement.

Emmanuel Macron « a confirmé son souhait de continuer à gérer le dossier à son niveau, en lien étroit avec la présidente de l’Assemblée et le président du Sénat », a-t-elle ajouté. « Nous avons également longuement évoqué les ingérences étrangères, la mission du FIP et le rôle des pays de la zone ». Enfin, et toujours selon Sonia Backès, le chef de l’État « a confirmé sans ambiguïté sa volonté que soit respecté le résultat des 3 référendums » et « de chercher une solution de très long terme » pour l’archipel.