Nouvelle-Calédonie : L’Union progressiste en Mélanésie n’ira pas à la « Convention des partenaires » à Paris

Victor Tutugoro, président de l'UPM, lors d'un Comité des signataires à Paris en 2017 ©Outremers360 (archives)

Nouvelle-Calédonie : L’Union progressiste en Mélanésie n’ira pas à la « Convention des partenaires » à Paris

L’Union progressiste en Mélanésie, UPM, a annoncé à son tour ne pas participer à la « Convention des partenaires » du 27 et 28 octobre à Paris, autour de la Première ministre. Par conséquent, et parmi les partis formant le FLNKS, seul le Palika a officialisé sa participation.

Comme l’Union calédonienne (UC) et le Rassemblement démocratique océanien (RDO), l’UPM n’ira donc pas à Paris. Une annonce près d’une semaine après que Victor Tutugoro, président du parti mais aussi animateur du bureau politique du FLNKS, eut officialisé l’absence de délégation officielle du front indépendantiste kanak à la « Convention des partenaires », sur invitation de la Première ministre Élisabeth Borne. 

« Nous ne voulions pas renouveler l’expérience que nous avons connue avec l’UC, qui est allée seule à Paris avant le troisième référendum, cela nous a pris beaucoup de temps pour nous ré-accorder ensuite », a expliqué Victor Tutugoro, interrogé par Les Nouvelles Calédoniennes. « Il n’y a pas d’urgence absolue de s’y rendre dès octobre, nous attendons la publication de l’audit sur la décolonisation et le bilan des accords avant d’enclencher réellement les discussions » a-t-il aussi ajouté.

Du côté de l’UC, on met en cause une « méconnaissance du dossier calédonien » par Emmanuel Macron, qui, selon le communiqué, veut « imposer un calendrier vers un référendum de projet, dont personne ne connaît les tenants et les aboutissants ». L’UC informe qu’un courrier sera envoyé à la Première ministre. Le Palika sera donc le seul parti du FLNKS à se rendre à Paris. Le parti, bien que critique à l’égard de l’État sur le format de ces discussions, a regretté la position de ses partenaires du FLNKS.