© Gouvernement de Nouvelle-Calédonie
En signant un avenant au contrat de développement État-Nouvelle-Calédonie 2017-2021, prolongé jusqu’en 2022, le président du gouvernement calédonien et le haut-commissaire de la République ont débloqué une enveloppe supplémentaire de 7.8 milliards de francs CFP (env. 65 millions d’euros) pour aider au financement de nouveaux projets.
Démarche inscrite dans le prolongement des engagements pris par l’État lors du comité des signataires du 10 octobre 2019, encadré par les contrats de développement État-Nouvelle-Calédonie dont l’échéance a été repoussée au 31 décembre 2022, la signature de l’avenant vise à intégrer de nouveaux projets au titre de la stratégie « Trajectoire 5.0 ». Pour rappel, la « Trajectoire 5.0 » a été lancée par le ministère des Outre-mer en avril 2019, incite notamment les décideurs et les élus à porter des projets et concevoir un futur durable en relevant cinq défis : zéro carbone, zéro déchet, zéro polluant agricole, zéro exclusion et zéro vulnérabilité.
Ce partenariat renforcé est le fruit d’un an de travail conjoint du gouvernement et des services du haut-commissariat, visant à faire le point sur les projets en cours et en valider de nouveaux, rendus possible par l’octroi de ces 7.8 milliards de Francs CFP supplémentaires. « Désormais, le taux global de participation de l’État atteint près de 50 % (soit 8,8 milliards FCFP) alors qu’il était d’un tiers dans la version initiale (soit 4,5 milliards FCFP) », a souligné le haut-commissaire Laurent Prévost.
Parmi les opérations, le chantier du musée de Nouvelle-Calédonie pour lequel l’État a significativement augmenté sa participation, passant de 30 à 70%, ou encore celui de la nouvelle aérogare de Lifou, pour lequel l’État, jusqu’ici absent dans le financement, acte sa participation, afin que « les travaux déjà bien avancés puissent aboutir dans les délais », selon Laurent Prévost.
Yoann Lecourieux, membre du gouvernement chargé du budget, précise que « ces nouvelles opérations répondent aux attentes de la population calédonienne et aux besoins en matière d’aménagement du territoire », évoquant notamment les chantiers du dédoublement de voies de la RT1 entre Païta et La Tontouta, la rénovation des lycées Jules-Garnier et Auguste-Escoffier, entre autres. Des projets futurs ont également été cités, tel que le projet de Pôle d’excellence maritime à Port Numbo, sur la réalisation de l’Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique, qui prendra en charge les jeunes et les enfants ayant des difficultés psychologiques et des troubles du comportement, ou encore sur l’opportunité d’un établissement public d’enseignement adapté dédié à la prévention du décrochage scolaire.