Le président Emmanuel Macron va inviter « les parties prenantes de la Nouvelle-Calédonie » à Paris à partir de la mi-juin, afin de « clarifier les sujets économiques, politiques et institutionnels en vue de parvenir à un accord partagé », après l'échec des récentes négociations, a indiqué mardi l'Élysée.
« Le président de la République invitera, avec le gouvernement, les parties prenantes de la Nouvelle-Calédonie à venir travailler à Paris à partir de la mi-juin, afin de clarifier les sujets économiques, politiques et institutionnels en vue de parvenir à un accord partagé sur l'avenir de l’archipel », a annoncé l'Élysée ce mardi soir.
La présidence de la République confirme ainsi le député non indépendantiste de l’archipel Nicolas Metzdorf, qui affirmait vendredi, après un entretien avec le chef de l’État, que ce dernier prendrait « une initiative pour relancer les discussions entre les partenaires politiques ».
Le ministre des Outre-mer avait mené en vain début mai trois jours de négociations pour mettre indépendantistes et non-indépendantistes d'accord sur un nouveau statut pour la Nouvelle-Calédonie, frappée à partir de la mi-mai 2024 par des violences insurrectionnelles qui ont fait 14 morts et des milliards d'euros de dégâts.
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L’intergroupe Les Loyalistes-Le Rassemblement avait rejeté le projet de « souveraineté avec la France » présenté par Manuel Valls, le qualifiant d'indépendance-association, et proposant une alternative de « fédéralisme interne au sein de la République française ». Une proposition qui, pour sa part, n’avait pas eu les faveurs du ministre et des autres formations politiques de l’archipel, indépendantistes et non indépendantistes.
Avec AFP