Nouvelle-Calédonie : Comme l’Union calédonienne, le Palika veut un « accord politique » avec l’État

©Facebook / Palika

Nouvelle-Calédonie : Comme l’Union calédonienne, le Palika veut un « accord politique » avec l’État

Le parti indépendantiste Palika s’est réuni ce samedi en assemblée générale pour préparer le prochain congrès du FLNKS, front réunissant les principaux partis indépendantistes de Nouvelle-Calédonie. Le but : fixer une trajectoire commune aux quatre composantes du FLNKS avant les discussions institutionnelles avec l’État. 

« La trajectoire est simple : aboutir à un accord politique » à l’issue des discussions avec l’État, a expliqué Judickaël Selefen, porte-parole du Palika, interrogé par nos partenaires de CALEDONIA. Cet accord politique doit « décliner un plan de programmation d’accession à l’indépendance », a-t-il ajouté. Un accord déjà évoqué par l’UC et son président Daniel Goa, lors d’une conférence de presse fin janvier.

« ‘Nous sommes pour l’indépendance : comment on fait pour y arriver’ ? C’est ce qu’il faut aller chercher, c’est le cœur des discussions avec l’État », a-t-il développé, en résumant : « quel est la trajectoire pour l’accession à l’indépendance ? » comme principal objectif de cet accord.

Sur le calendrier, l’UC a avancé une signature de cet accord le 24 septembre pour une accession à la pleine souveraineté en 2024. Le Palika de son côté se « donne le temps de la réflexion (…). Cela dépendra des discussions avec l’État et de l’évolution de ces discussions », a précisé Judickaël Selefen, ne souhaitant pas faire du calendrier « une contrainte ». Le congrès du FLNKS aura lieu fin février, quelques jours avant une seconde visite sur l’archipel de Gérald Darmanin.