Innovation en  Outre-mer-Polynésie : L'Intelligence artificielle pour prévenir les collisions entre baleines et navires

© Radio 1

Innovation en Outre-mer-Polynésie : L'Intelligence artificielle pour prévenir les collisions entre baleines et navires

Ocean IA est un projet pilote qui a été présenté samedi à Moorea au ministre des Outre-mer Manuel Valls. Il s’agit d’utiliser l’intelligence artificielle pour détecter les baleines, afin d’éviter les collisions en prévenant automatiquement les capitaines de navires. Une possible première mondiale pour le projet qui a jusqu’en novembre 2026 pour prouver son concept. Détails avec notre partenaire Radio 1. 

Créée il y a huit ans, l’association Oceania avait initié Ocean Watch, un programme d’observateurs embarqués sur les navettes entre Tahiti et Moorea pour prévenir les collisions avec les mammifères marins. Elle travaille aujourd’hui sur la phase pilote de Ocean IA, dans le but d’automatiser ces alertes. « C’est l’implantation de caméras équipées d’intelligence artificielles à terre, sur les hauteurs des îles, pour observer la passe de Vaiare et de Papeete, détecter la présence de baleines et envoyer un message automatiquement aux capitaines », explique Anaïs Pierre. Cette année l’intelligence artificielle va « apprendre » à reconnaître les dangers, et l’association va définir avec les capitaines quel sera le meilleur canal de communication.

C’est une première mondiale, affirme Anaïs Pierre, car si un système similaire a été mis en place au Québec pour détecter les belugas, il ne s’agit que d’acquisition de données mais pas d’action suivie de prévention d’accidents. Le projet Ocean IA, qui court jusqu’en novembre 2026, doit également déterminer avec les capitaines et les armateurs la pertinence et la faisabilité de placer des caméras sur les navires eux-mêmes.

Il est co-financé par le programme Best Life 2030 de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et par l’Union européenne. « On a un budget fixé pour les deux premières années, dit la jeune femme. Après, on a aussi le soutien de plusieurs partenaires locaux, mais effectivement ensuite il faudra trouver les financements. »

Les risques de collision sont les plus élevés dans une zone de deux kilomètres des côtes, lorsque les baleines remontent et cherchent à se mettre à l’abri du récif voire à rentrer dans les lagons. Anaïs Pierre rappelle que toute approche d’un bateau est source de stress, particulièrement pour les femelles allaitantes. Et elle invite les plaisanciers particuliers qui pourraient se retrouver en leur présence à s’éloigner doucement.

C’est une première mondiale, affirme Anaïs Pierre, car si un système similaire a été mis en place au Québec pour détecter les belugas, il ne s’agit que d’acquisition de données mais pas d’action suivie de prévention d’accidents. Le projet Ocean IA, qui court jusqu’en novembre 2026, doit également déterminer avec les capitaines et les armateurs la pertinence et la faisabilité de placer des caméras sur les navires eux-mêmes.

Il est co-financé par le programme Best Life 2030 de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et par l’Union européenne. « On a un budget fixé pour les deux premières années, dit la jeune femme. Après, on a aussi le soutien de plusieurs partenaires locaux, mais effectivement ensuite il faudra trouver les financements. »

Les risques de collision sont les plus élevés dans une zone de deux kilomètres des côtes, lorsque les baleines remontent et cherchent à se mettre à l’abri du récif voire à rentrer dans les lagons. Anaïs Pierre rappelle que toute approche d’un bateau est source de stress, particulièrement pour les femelles allaitantes. Et elle invite les plaisanciers particuliers qui pourraient se retrouver en leur présence à s’éloigner doucement.

Par Radio 1.