« Reconnaissance », « une direction et un cap », discours « apaisé » : les politiques calédoniens ont réagi à notre micro à l’issue de l’adresse d’Emmanuel Macron aux Calédoniens, ce mercredi à Nouméa.
« La prochaine séquence sera forcément au sein de la République » a concédé le président indépendantiste du gouvernement calédonien, Louis Mapou. « Est-ce que le futur DÉFINITIF de la Nouvelle-Calédonie sera au sein de la République, le débat est ouvert » a-t-il toutefois nuancé.
Pour Philippe Gomès, fondateur et membre du parti non indépendantiste Calédonie ensemble, le président « a donné un cap, (…) une direction ! ». « Le chemin de pardon qu’il propose me semble une initiative intéressante qui doit associer toutes les parties prenantes », a-t-il ajouté.
« [Emmanuel Macron] a tracé les grands chemins pour une ambition d’une Nouvelle-Calédonie dans la France, forte, qui ne renie pas son passé mais qui se tourne vers l’avenir » a estimé de son côté Nina Julié, membre du parti Générations NC, fondé par l’actuel député Renaissance Nicolas Metzdorf.
« [Nous avons] un ressenti apaisé [après le discours]. Le président de la République a eu des mots forts et des mots importants lorsqu’il parle du chemin concernant le pardon », a constaté Veylma Falaeo, Secrétaire générale de l’Éveil Océanien, parti représentant la forte communauté wallisienne et futunienne de l’archipel. « On voit cette volonté de construire un avenir où tout le monde à sa place ».
« Les annonces qui sont faites sont très importantes dans ce pacte de Nouméa qu’il a scellé avec les Calédoniens aujourd’hui », a poursuivi Philippe Dunoyer, député Renaissance et membre de Calédonie Ensemble, qui salue « l’engagement, l’énergie et le volontarisme du président ».