Avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie: Gérald Darmanin ne reviendra pas la semaine prochaine

© Twitter Gérald Darmanin

Avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie: Gérald Darmanin ne reviendra pas la semaine prochaine

Le préfet Rémi Bastille a annoncé "que les conditions ne sont pas réunies" avec l’Union calédonienne pour que le ministre revienne en Nouvelle-Calédonie, la semaine prochaine, pour reprendre les discussions tripartites sur l’avenir institutionnel. Détails avec notre partenaire Les Nouvelles Calédoniennes.

 

"Malgré de nouveaux échanges avec l’Union calédonienne cette semaine, on ne peut que constater que les conditions ne sont pas réunies pour avancer significativement", a annoncé à nos confrères de RRB, Rémi Bastille, directeur de cabinet du ministre des Outre-mer, en charge du dossier sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.

Par conséquent, Gérald Darmanin ne reviendra pas la semaine prochaine sur le Caillou. Pour rappel, à l’issue de son déplacement de deux jours, le ministre avait annoncé après la sortie de la délégation indépendantiste de l’UC, progressistes et nationalistes, la possibilité de revenir entre les 3 et 6 décembre, mais à l’unique condition d’organiser des réunions de travail trilatérales avec l’ensemble des indépendantistes et non-indépendantistes.

Car jusqu’à présent, seule la délégation indépendantiste de l’Uni avait accepté de se mettre à la table des négociations avec le ministre. Pour Gérald Darmanin, "la balle était dans le camp de l’UC" qu’elle n’a donc pas décidé de saisir au bond.

Darmanin "prêt à revenir dans des délais très courts"

"Malgré tout, il n’y a pas de rupture et le ministre est prêt à revenir dans des délais très courts dès lors que les conditions seront réunies pour cette fois des avancées significatives, assure Rémi Bastille. Je crois qu’il est de la responsabilité de tous de s’engager maintenant. Il n’y aura pas d’avenir sans audace. Il n’y aura pas d’avenir sans prise de risques."

Vers un accord début janvier ?

Quant à l’avis du Conseil d’État sur certaines questions de droit, notamment relatives au dégel du corps électoral ou à la tenue des élections provinciales d’ici fin 2024, une réponse est attendue "dans les prochains jours". "C’est sur cette base-là que seront proposés les projets de loi annoncés pour fin décembre par la Première ministre, précise Rémi Bastille, qui assure que "le lien n’est pas rompu" et qu’il "reste des occasions d’arriver à trouver un accord, si ce n’est en décembre, peut-être début janvier."

Par A.T pour Les Nouvelles Calédoniennes