Avec 13 titres et 21 médailles, la Polynésie française au sommet des Championnats du monde de Va’a au Brésil

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Avec 13 titres et 21 médailles, la Polynésie française au sommet des Championnats du monde de Va’a au Brésil

Les Championnats du monde de Va’a longue distance à Rio de Janeiro se sont terminés mercredi et la Polynésie française termine bien première au tableau des médailles. 13 en or, 5 en argent et 3 en bronze, soit 21 au total. Si les Brésiliens et leurs 20 podiums ont impressionné sur leur plan d’eau, les Tahitiens restent intouchables en termes de titres mondiaux. Et la moisson aurait pu être encore plus importante : la délégation, composée de 100 personnes dont 50 athlètes, n’avait pas aligné de concurrents sur des courses, notamment dans les catégories féminines. Un sujet de notre partenaire Radio 1 Tahiti.

À la Fédération tahitienne de Va’a, chacun avait pris ses paris, et c’est le coach Philippe Bernadino qui avait misé juste : 13 titres mondiaux sur les 37 qui étaient en jeu, et 21 podiums au total, à l’issue des Championnats de Va’a longue distance au Brésil. Un résultat visiblement satisfaisant pour la délégation d’une centaine de personnes, dont 50 rameurs, qui avait fait le déplacement jusqu’à Rio de Janeiro.

La moisson avait commencé dès le premier jour, avec les trois médailles d’or de Nateahi Sommer en V1 chez les juniors femmes, et deux en V6 chez les hommes dans la catégorie vétérans, pour les plus de 40 ans et les plus de 60 ans. La deuxième journée a été encore plus prolifique : quatre médailles d’or que la délégation attrape en V6 chez les cadets garçons et filles, avec Hotuiterai Poroi en V1 chez les hommes et en V6 en catégorie vétérans chez les hommes de plus de 50 ans.

Il faudra attendre le quatrième jour pour réentendre l’hymne tahitien sur la baie de Rio. Et à cinq reprises, avec les titres mondiaux avec Maggy Marere et Tavita Chance chez les cadets en V1, Atotini Hikutini chez les masters de plus de 60 ans en V1, Tamatoa Arbelot chez les masters de plus de 70 ans, Manapamano Temaiana chez les plus de 80 ans. Enfin, le V6 d’Enviropol a permis de cloturer la compétition en beauté, ce mercredi avec une ultime médaille d’or.

Le Va’a tahitien, de nouveau sur le toit du monde, donc, après la bonne performance des championnats internationaux de vitesse à Hilo, l’année dernière, quand les rouge et blanc étaient repartis avec 40 titres et 73 podiums.

Au Brésil, la délégation n’a pourtant pas participé à toutes les courses : une quinzaine d’épreuves ont dû être laissées de côté sur les 39 départs qui étaient donnés. Hormis l’absence de V6 tahitien en vétérans 70, 75 et 80, ce sont surtout les catégories féminines qui ont manqué à l’appel : 11 courses « hine » n’avaient pas de participantes tahitiennes. C’est sans aucun doute de ce côté que la Fédération pourra rechercher une progression pour les prochains mondiaux.

Il faudra attendre 2026 : Singapour accueillera alors les championnats du monde de sprint.

Radio 1 Tahiti