Débutée le 1er avril et jusqu’au 27 avril, le Parc national de La Réunion a lancé l’opération « Les Jours de la Nuit » visant à réduire l’impact de la lumière artificielle sur la biodiversité et spécialement les Pétrels. Treize communes de l’île participent à ce jour à cette opération.
L’excès de lumière artificielle conduit à la dérégulation des cycles naturels chez l’humain mais aussi au niveau de la biodiversité, explique le Parc national réunionnais. Elle provoque des factures d’électricité élevées à la maison mais aussi dans l’espace public. La pollution lumineuse produite perturbe l’observation du ciel étoilé et les recherches scientifiques
Aujourd’hui, les différents acteurs de l’éclairage public à La Réunion cherchent à « mieux éclairer » en fonction des pratiques et des usages des citoyens. Éclairer au plus juste permettra de réduire la pollution lumineuse et ses effets. Parmi les avantages, le Parc cite l’amélioration de la Santé, la préservation de la biodiversité, la réduction de la facture d’électricité, la préservation des traditions et notamment la « culture du fénoir », et l’observation des étoiles.
Principal intérêt de cet événement : préserver les jeunes Pétrels qui, en avril, quittent leur nid. Ces oiseaux marins ont alors besoin de la lumière des astres pour s’orienter. Des lumières naturelles donc, court-circuitées par l’éclairage artificiel des villes. « Pour préserver le Pétrel de Barau et le Pétrel noir de Bourbon, deux espèces endémiques, il est donc fortement recommandé de limiter nos éclairages".
« Les Jours de la Nuit est une démarche de sensibilisation à destination des Réunionnais. Elle a pour objectif de permettre à chacun de s’informer sur l’intérêt de préserver la Nuit et de se réapproprier ce moment essentiel », ajoute le Parc. Si ce mois d’avril est spécialement dédié aux Pétrels, le Parc national de La Réunion et ses partenaires proposeront des animations sur le thème de la nuit et de ses composantes tout au long de cette année.
