Ce vendredi 8 aout 2025, la commune de Boulouparis a accueilli l'inauguration de la première borne de recharge hyperrapide de 150 kW installée sur le territoire. Cette infrastructure est une nouvelle étape dans le déploiement de la mobilité électrique en Nouvelle-Calédonie.
La cérémonie s'est déroulée en présence de Jérémie Katidjo-Monnier, membre du gouvernement en charge de la transition écologique, du maire de Boulouparis Pascal Vittori, ainsi que de représentants des entreprises Enercal, Yugo, et de plusieurs partenaires institutionnels et prives.
Installée à proximité de l'agence BCI de Boulouparis, sur l'axe Nouméa-Kone, la borne permet de recharger certains véhicules électriques, comme la Hyundai Ioniq, de 10 % à 80 % en moins de 30 minutes. Elle est intégrée dans un hub de recharge comprenant quatre autres bornes à recharge lente ou accélérée.
L'installation vise à faciliter les trajets longue distance tout en soutenant les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux transports, secteur qui représente environ 15 % des émissions totales du territoire.
Un développement local porte par le réseau hivy
La borne fait partie du réseau hivy, première solution calédonienne de gestion de bornes de recharge. Développée par la société CityZen, issue du partenariat entre Enercal et Yugo, hivy propose des outils numériques destines aux utilisateurs et aux opérateurs de bornes. L'application mobile permet de localiser, réserver et payer une recharge, tandis que les opérateurs disposent d'un système de supervision et de gestion à distance.
Sensibilisation locale et objectifs environnementaux
A l'occasion de cette inauguration, le maire de Boulouparis a invité les professionnels locaux à découvrir les installations, dans une démarche de sensibilisation à l'électromobilité et à la recharge diurne.
L’initiative s'inscrit dans les objectifs du Schéma de Transition énergétique de la Nouvelle-Calédonie (STENC 2), qui vise 50 % de parts de marche pour les véhicules électriques dans les ventes de voitures particulières d'ici 2030, soit environ 18.000 véhicules.
Damien CHAILLOT