Mayotte : Une réunion initiée par l'AADTM confirme l'installation d'un ponton d'urgence avant l'arrivée du premier paquebot

© Linfo Kwezi

Mayotte : Une réunion initiée par l'AADTM confirme l'installation d'un ponton d'urgence avant l'arrivée du premier paquebot

Un ponton d’urgence sera installé d’ici le 10 mai au plus tard, selon le directeur des ports au Conseil Départemental. La décision a été confirmée lors d’une réunion organisée par l’Agence d'Attractivité et de Développement Touristique de Mayotte (AaDTM) pour répondre aux inquiétudes des acteurs du tourisme face à l’arrivée imminente de paquebots. Précisions avec notre partenaire France-Mayotte Matin.

 

 La nouvelle devrait rassurer tous les acteurs de la mer qui attendent depuis plusieurs mois qu’un ponton soit installé. « Ce ponton d’urgence sera installé au plus tard d’ici le 8 ou le 9 mai. Le 10, c’est sûr, il sera prêt », explique Omar Simba, directeur des ports au Conseil Départemental. Il précise que « au niveau du Conseil Départemental, on a pris l’engagement d’installer un ponton d’urgence pour pouvoir accueillir, d’une part, les passagers des navires de croisière qui vont arriver, mais aussi pour pouvoir apporter une vraie solution aux professionnels du tourisme, aux pêcheurs et à tous ceux qui sont en activité nautique. »

Face à l’urgence de la situation, l’Agence d'Attractivité et de Développement Touristique de Mayotte (AaDTM) a pris l’initiative de mettre en place cette réunion où étaient conviés, notamment, des acteurs du secteur du tourisme. En effet, le 12 mai, un navire de croisière doit faire escale à Mayotte durant quelques heures, avec à son bord un public plutôt âgé, voire handicapé. Si les conditions d’accueil ne sont pas réunies, le paquebot ne pourra pas faire escale, et le second navire attendu le 24 mai ne viendra pas. 

Autant dire que c’est tout un secteur économique qui est suspendu à l’arrivée de ce ponton. « On doit attendre encore quelques jours pour être sûrs que le ponton soit bien fonctionnel. On est plutôt optimistes sur le fait qu’il y en aura un. Espérons que ce soit vraiment le cas », déclare Hélène Le Guillou, responsable de l’agence réceptive Baobab Tour. Pour les acteurs du tourisme, « il faut que tout soit parfait », comme le souligne Baobab Tour. Omar Simba comprend bien les inquiétudes de tout le monde, mais il rappelle que « on est encore en mode dégradé ». Aux acteurs du tourisme d’informer leur clientèle que l’accueil ne sera pas le même qu’il y a un an. Pour la suite, que ce soit à Mamoudzou ou à Dzaoudzi : « les pontons provisoires, on espère les avoir d’ici trois ou quatre mois maximum. Si on peut les avoir plus vite, ce serait le top ! », explique Omar Simba. Les marchés publics devraient être rapidement lancés, selon les informations du directeur des ports. « Sur la construction d’un véritable port de plaisance, nous sommes dans la finalisation des études. C’est un gros marché qui prendra entre deux et trois ans pour avoir un produit fini et réceptionné », conclut-il. 

Par France-Mayotte Matin