À Mayotte, les tentatives de fraude documentaire sont quasi quotidiennes. Pour faire face à des réseaux agiles, la Police aux frontières renforce ses savoir-faire via une formation dédiée : détecter, prévenir, protéger. Objectif : développer les compétences et rester à jour face à des techniques criminelles toujours plus élaborées. Un sujet de notre partenaire France Mayotte Matin.
À Mayotte, la fraude documentaire est devenue un phénomène quasi quotidien, mettant à rude épreuve les services de contrôle. Pour y répondre, la Police aux frontières a suivi une formation spécialisée destinée à perfectionner ses compétences et à se tenir informée des méthodes de plus en plus sophistiquées utilisées par les faussaires.
Objectif : mieux protéger le territoire et sécuriser l’identité des personnes. La fraude documentaire représente l’une des menaces majeures pour Mayotte, porte d’entrée de l’Union européenne dans la région. Passeports falsifiés, cartes d’identité contrefaites ou documents de séjour modifiés : les tentatives sont régulières et constituent un véritable défi pour les forces de l’ordre. Face à ces pratiques en constante évolution, les agents de la Police aux frontières (PAF) ont bénéficié d’une formation approfondie afin de détecter plus efficacement les anomalies, aussi discrètes soient-elles.
Cette formation, centrée sur l’analyse fine des documents et l’utilisation d’outils techniques adaptés, s’inscrit dans une stratégie globale de prévention et de protection. Les policiers y acquièrent non seulement des savoir-faire opérationnels, mais aussi une meilleure connaissance des nouvelles techniques employées par les fraudeurs. Comme le souligne un encadrant : « La criminalité ne cesse d’innover, il est indispensable que nos équipes soient en permanence à jour pour rester efficaces. »
Au-delà des aspects techniques, ce dispositif vise aussi à renforcer la coopération entre services, condition essentielle pour lutter contre des réseaux organisés souvent internationaux. Détecter, prévenir et protéger : telle est désormais la ligne de conduite réaffirmée par la PAF à Mayotte pour faire reculer la fraude documentaire et préserver l’intégrité du territoire.
Anne-Constance Onghéna pour France Mayotte Matin