En mission à Mayotte pour venir en aide aux victimes du cyclone Chido, la Fédération France Victimes a multiplié les rencontres avec les acteurs locaux afin d'évaluer les besoins et proposer des solutions. Un rapport sera remis aux autorités compétentes afin d'améliorer l'accompagnement des victimes et de garantir un meilleur soutien. Détails avec notre partenaire France-Mayotte Matin.
Hier, une délégation de la Fédération France Victimes, en mission à Mayotte cette semaine, a organisé un temps d'échange avec les élus du département à l'hémicycle Younoussa Bamana. Cette visite s'inscrit dans une démarche d'aide et de soutien aux victimes du cyclone Chido. « La Fédération France Victimes a été mandatée par le ministère de la Justice et par la déléguée interministérielle à l'Aide aux Victimes pour établir un diagnostic et recenser les besoins après Chido », explique Anne-Sophie Gavriloff, présidente de France Victimes Meurtheet-Moselle et porte-parole nationale de la fédération. Aux côtés de Jérôme Bertin, directeur de la Fédération France Victimes, elle a été reçue par Madi Velou.
« Nous avons échangé avec madame la procureure sur le fonctionnement du bureau d'aide aux victimes. Nous avons également rencontré les services de l'Éducation nationale afin d'envisager un appui pour les enfants traumatisés par le cyclone. Notre présence vise également à soutenir nos deux associations locales, le bureau d'aide aux victimes et l'ACFAV », précise Anne-Sophie Gavriloff. Au cours de cette mission, de nombreuses rencontres ont eu lieu avec l'ARS, le préfet de Mayotte, le Rectorat, la PMI et le Conseil Départemental. À l'issue de ces échanges, un rapport sera établi afin de dresser un diagnostic précis des besoins. « Nous allons uniquement formuler des préconisations », souligne Anne-Sophie Gavriloff. La mise en place de mesures concrètes relève ensuite du ministère de la Justice et de la déléguée interministérielle à l'Aide aux Victimes.
Parmi les recommandations envisagées, une meilleure communication sur l'accès aux droits des victimes et les accompagnements disponibles figurent parmi les priorités. Lors de cette visite, un constat s'est imposé : « La population est très résiliente ! », souligne la Fédération France Victimes. Une résilience admirable qui ne doit cependant pas masquer la nécessité d'un accompagnement adapté. Il est essentiel que les Mahorais puissent exercer pleinement leurs droits et bénéficier de l'aide à laquelle ils ont droit, au même titre que tous les citoyens français. L'espoir réside désormais dans la concrétisation des actions qui découleront de ce travail de terrain.
Par France-Mayotte Matin