Lancé en octobre 2024, l’appel à écritures pour la 4ème édition du Prix Indianocéanie, concours littéraire destiné notamment à valoriser le patrimoine des cinq îles membres de la Commission de l’océan Indien et à mettre en lumière les talents littéraires de ces régions, est ouvert jusqu’au 15 février 2025. Un prix qui s’affirme, au fil des éditions, comme l’un des principaux évènements littéraires de la région.
Initié en 2018 par le département de La Réunion et la Commission de l’océan Indien (COI) qui regroupe les Comores, Madagascar, l’Ile Maurice, Les Seychelles et La Réunion, rejoints par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Prix Indianocéanie vise notamment à « valoriser le patrimoine commun de ces cinq îles, de mettre en exergue les talents littéraires de ces régions et de promouvoir la langue française ».
Un pari réussi puisque lors des trois premières éditions, près de 60 manuscrits sont parvenus chaque année aux organisateurs. Ce qui fait dire à Edgard Razzofindravahi, secrétaire général de la COI que « ce prix littéraire s’affirme comme l’un des principaux évènements du livre de la région ». Un prix qui a permis de « faire connaître des talents, dont les romans ont connu une belle trajectoire au-delà de l’Indianocéanie », se félicite le dirigeant de la COI.
Un texte primé, édité et commercialisé
Rappelons que c’est l’écrivain malgache Jean-Pierre Haga Andriamampandry qui a été le premier lauréat du Prix Indianocéanie pour son roman « Le jumeau ». Un prix décerné à titre posthume. Jean-Pierre Haga Andriamampandry ayant disparu peu après l’envoi de son roman. C’est ensuite l’écrivaine mauricienne Davina Ittoo qui a été sacrée en 2019 pour son roman « Misère », puis la productrice et scénariste mauricienne Sharon Paul couronnée pour son premier roman « La Cantique du rasta ». A noter aussi que lors de l’édition spéciale « jeunesse » de l’an dernier, le Prix Indianocéanie est allé aux collégiennes du SSS Lady Sushil Ramgoolam de Maurice pour « Moi : le destin de Kariko ».
Pour cette 4ème édition, l’appel à écritures court toujours jusqu’au 15 février 2025. Une nouvelle édition qui marque, selon le président du Conseil départemental de La Réunion Cyrille Melchior, « notre attachement à faire entendre des voix, des textes, des mots…ensemble ». Pour rappel, les candidats intéressés devront répondre à un certain nombre de critères, dont l’âge (au moins 18 ans), le lieu de résidence (un des pays membres de la COI). L’œuvre doit être écrite en français et être originale, inédite et individuelle. Les genres littéraires retenus sont le conte, le théâtre, la poésie, les nouvelles et le roman. Le jury, composé de membres nommés par les Etats membres de la COI, est chargé de désigner le lauréat. Le texte primé sera édité à environ 500 exemplaires et commercialisé. Par ailleurs, le lauréat recevra une récompense de 1 000 euros.
E.B.
Les envois se font sous forme électronique à la COI sur le site
